Un film d’horreur-fantaisie argentin, The Witch Game, utilise l’intelligence artificielle pour doubler ses dialogues en anglais tout en préservant les voix des acteurs originaux. L’histoire suit une jeune femme plongée dans une école magique grâce à un casque de réalité virtuelle. Cette méthode soulève des préoccupations parmi les acteurs de voix concernant leurs droits et rémunérations. Des personnalités comme James Earl Jones ont choisi de collaborer, tandis que d’autres, comme Robert Downey Jr., s’opposent à l’utilisation non autorisée de leur voix.
Un film d’horreur-fantaisie argentin intitulé The Witch Game fait son entrée sur les écrans aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ce long-métrage en espagnol ne se contente pas de sous-titres ou de doublages par des anglophones. Au lieu de cela, il utilise des technologies d’intelligence artificielle pour reproduire les voix des acteurs originaux, leur permettant de s’exprimer en anglais. Cette approche suscite des débats, car elle illustre les préoccupations croissantes autour de l’IA et de son impact sur l’emploi.
Un Voyage Magique et Technologique
The Witch Game narre l’histoire d’une jeune femme qui reçoit un casque de réalité virtuelle pour son 18e anniversaire, la propulsant dans une école magique étrange dans un univers parallèle. Fortement inspiré de l’univers de Harry Potter, ce film est dirigé par Fabian Forte, une étoile montante dans le genre horreur. Les dialogues, initialement en espagnol, sont transformés en anglais grâce à l’IA, qui s’efforce de reproduire le ton et l’émotion des performances originales. Cette technologie permet de préserver l’authenticité tout en offrant une solution économique pour les films indépendants cherchant une audience internationale.
Les Débats autour du Doublage par IA
Les acteurs de voix expriment des préoccupations légitimes face à cette méthode de doublage par IA, craignant qu’elle ne porte atteinte à leurs opportunités professionnelles. Bien que l’IA puisse reproduire des voix, elle ne peut pas capturer les nuances subtiles et les émotions complexes que des acteurs humains peuvent offrir. De plus, les questions de consentement et de rémunération se posent : les acteurs originaux ont-ils le droit de s’opposer à l’utilisation de leurs clones vocaux ? Et seront-ils rémunérés pour chaque langue supplémentaire que leur clone vocal interprète ? Certains grands noms d’Hollywood, comme Robert Downey Jr., ont déjà exprimé leur désir de défendre leurs droits, promettant des actions en justice contre toute utilisation non autorisée de leur voix.
En revanche, des figures emblématiques comme James Earl Jones ont choisi de collaborer avec des studios, permettant l’utilisation de leur voix pour des projets futurs. Cela pose la question de l’avenir du doublage dans l’industrie cinématographique. Bien que des films comme The Witch Game puissent être considérés comme des cas particuliers, leur succès pourrait bien inciter d’autres cinéastes indépendants à emprunter des voies similaires pour atteindre un public plus vaste.