Titre : Les lignes rouges du Freedom Caucus dans le débat sur le projet de loi emblématique de Trump

Des membres du House Freedom Caucus insistent sur l’abrogation de la loi sur l’énergie verte de l’administration Biden pour que le plan budgétaire, centré sur l’agenda de Trump, soit adopté. Les représentants Chip Roy et Eric Burlison préviennent que sans cette suppression, le projet de loi fiscal risque d’échouer. La suppression des subventions pourrait générer d’importantes économies, mais la résistance parmi les républicains modérés complique la situation, entraînant des incertitudes sur les ambitions fiscales du parti.

Conflit au sein du Freedom Caucus sur l’avenir de la législation énergétique

Les membres du House Freedom Caucus lancent un avertissement clair : le plan budgétaire en discussion au Congrès, destiné à adopter des éléments clés de l’agenda législatif de l’ancien président Donald Trump, doit impérativement inclure l’abrogation de la loi sur l’énergie verte initiée par l’administration Biden.

Les représentants républicains Chip Roy du Texas et Eric Burlison du Missouri soulignent que l’absence d’une suppression totale de la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) pourrait mettre en péril l’adoption du projet de loi final à la Chambre. Leur position se heurte à celle de certains républicains modérés qui souhaitent conserver les crédits d’impôt pour l’énergie verte, une promesse que Trump a répétée tout au long de sa présidence.

Conséquences d’un refus d’abrogation

« Si les républicains n’annulent pas la loi sur la réduction de l’inflation, ils ne pourront pas faire passer un projet fiscal au sein de la Chambre », a averti Roy. « Cette loi est coûteuse et contribue à l’inflation, nous devons annuler chaque dollar de cette mesure. »

Roy affirme que la présidence de Trump repose sur l’engagement d’éliminer les politiques jugées nuisibles de l’ère Biden. « Nous avons promis de le faire et nous devons honorer cette promesse », a-t-il déclaré. Les législateurs républicains sont déterminés à trouver des économies pour financer les priorités législatives du président, qui pourraient nécessiter des dépenses de 5 000 à 11 000 milliards de dollars, selon des analyses.

Une suppression intégrale des subventions liées à l’énergie verte pourrait générer jusqu’à 851 milliards de dollars d’économies entre 2025 et 2034, selon des études récentes. Les républicains de la Chambre cherchent également à financer davantage l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) pour intensifier les efforts de déportation et accroître les investissements dans les énergies fossiles.

Si les républicains ne parviennent pas à identifier des coupes de dépenses suffisantes, ils pourraient être contraints de réduire leurs ambitions fiscales. La résolution budgétaire initiale suggérait déjà 2 000 milliards de dollars de réductions sur dix ans, un objectif ambitieux qui pourrait s’avérer difficile à atteindre.

Roy conclut en affirmant que la non-abrogation des subventions continuera de coûter cher aux contribuables, tandis que les analyses prévoient des coûts potentiels allant de 2 040 à 4 670 milliards de dollars d’ici 2050. Face à un soutien significatif pour le maintien des crédits d’impôt parmi les républicains, la bataille pour l’abrogation complète de l’IRA pourrait s’avérer complexe et délicate.