Titre : L’impact des applications de suivi des cycles menstruels, soutenues par des célébrités de Love Island et Towie, sur l’augmentation des avortements.

Titre : L'impact des applications de suivi des cycles menstruels, soutenues par des célébrités de Love Island et Towie, sur l'augmentation des avortements.

Les applications de suivi de la fertilité, largement promues par des célébrités, sont liées à une augmentation alarmante des avortements chez les jeunes femmes. Une étude révèle que 69 % des femmes de la génération Z utilisent ces outils, et le nombre d’avortements a sextuplé en cinq ans. Malgré les mises en garde, certaines femmes, comme Amanda Duddridge, ont vécu des grossesses non désirées en se fiant à ces applications, soulignant la nécessité d’une utilisation prudente et d’une meilleure information sur la santé reproductive.

Une tendance alarmante parmi les jeunes femmes

Les applications de suivi de la fertilité et des cycles menstruels, promues par des influenceurs et des célébrités, sont désormais au cœur d’un débat intense en raison de leur lien avec une hausse significative des avortements. Selon des études récentes, 69 % des femmes de la génération Z, âgées de 18 à 24 ans, ont recours à ces outils technologiques.

Une recherche a révélé que le nombre de femmes cherchant un avortement après avoir utilisé des applications de fertilité a été multiplié par six en l’espace de cinq ans. Des figures médiatiques telles que Lucy Fallon, Lucy Mecklenburgh, Olivia Bowen, Montana Brown et Olivia Attwood ont été rémunérées pour promouvoir ces applications.

Les dangers d’une utilisation inappropriée

Ces applications sont principalement utilisées pour surveiller les cycles menstruels, prévoir les règles et identifier les périodes de fertilité, notamment par celles qui souhaitent éviter les contraceptifs hormonaux. Molly-Mae Hague, une influente figure des réseaux sociaux, a partagé son expérience avec l’application Flo, qui a été adoptée par plus de 420 millions d’utilisateurs dans le monde. Elle a averti que bien que l’application soit utile, elle ne doit pas être considérée comme une méthode contraceptive fiable.

Flo, qui propose des abonnements à partir de 2,50 £ par mois, met en garde ses utilisateurs contre une utilisation comme méthode de contraception. Pourtant, de nombreuses femmes, comme Amanda Duddridge, 39 ans, ont connu des grossesses inattendues en utilisant cette application. Amanda a exprimé ses préoccupations, soulignant que beaucoup de femmes ne lisent pas les avertissements et se fient aveuglément à ces outils, souvent soutenus par des célébrités.

Elle a déclaré : « Les applications portaient des avertissements, mais beaucoup de gens ne lisent pas les petites lignes. Les endorsements de célébrités donnent une fausse impression de sécurité. » Amanda, qui a découvert qu’elle attendait son troisième enfant après avoir utilisé Flo, a pris conscience des dangers liés à une utilisation inappropriée des applications de suivi de la fertilité.

La popularité des applications de fertilité soulève des questions importantes sur la manière dont les jeunes femmes abordent leur santé reproductive et les informations qu’elles reçoivent. Il est essentiel d’encourager une approche plus prudente et éclairée de ces technologies.