Titre : Vers un avenir de paix : cessez-le-feu et libération des otages, des signes d’espoir

Titre : Vers un avenir de paix : cessez-le-feu et libération des otages, des signes d'espoir

Le jeu de responsabilités entre Israël et le Hamas se poursuit, avec des espoirs d’accord pour la libération des otages israéliens. Des signes positifs émergent, comme le déplacement de factions du Jihad islamique vers le Qatar. Cependant, des mises en garde persistent quant à la prudence des négociations. Israël se prépare à accueillir les otages, tandis que des tensions politiques internes se font sentir. La situation demeure incertaine, soulevant des critiques des familles des otages.

Une fois de plus, le jeu de responsabilités entre Israël et le Hamas se poursuit alors que chacun attend de l’autre le prochain mouvement dans les pourparlers. Quelles sont les raisons qui favorisent un accord entre les deux parties, et quelles sont celles qui s’y opposent ?

Les perspectives d’une trêve à Gaza et de la libération des otages israéliens suscitent un certain optimisme. Le déplacement d’une faction du groupe terroriste Jihad islamique vers le Qatar est perçu par les analystes en Israël comme un signal positif, suggérant une possible avancée dans le processus de restitution des otages. Par ailleurs, certaines sources palestiniennes affirment que plusieurs otages auraient été transférés dans des « zones sécurisées ».

Cependant, il est essentiel de rester prudent face à ces informations concernant les négociations. « Moins on en dit, mieux c’est », a prévenu le porte-parole du gouvernement israélien, David Menzer. « Oui, nous nous approchons d’un accord, mais nous ne sommes pas encore à la conclusion. » Le Hamas doit encore donner son aval.

Préparatifs en Israël pour les otages

Israël se prépare activement à accueillir les otages libérés de Gaza dans ses hôpitaux. Des médecins, en contact avec les familles des otages, anticipent que les survivants pourraient souffrir de maladies, de blessures, de déshydratation et de malnutrition. Sur le plan politique, le cabinet israélien est prêt à se réunir prochainement pour un vote décisif.

En parallèle, des tensions se font sentir au sein du gouvernement de droite. Le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a appelé le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, à le soutenir dans son opposition à un cessez-le-feu. Il a même menacé de quitter le gouvernement si cela s’avérait nécessaire.

De plus, la Cour suprême a déclaré une partie de la loi comme étant invalide.

Une alliance en perspective entre Smotrich et Ben-Gvir ?

Smotrich a répondu de manière vague à ces demandes. « Pour moi, l’important est de voir comment nous pouvons atteindre pleinement nos objectifs militaires, à savoir la victoire totale et l’élimination complète du Hamas, tant sur le plan militaire que civil, tout en ramenant les otages. » Il a ajouté qu’il était crucial de garder son calme en ce moment.

Si Smotrich choisit de s’allier avec Ben-Gvir, cela pourrait permettre à Netanyahou de conserver une majorité au sein du cabinet. Cependant, si d’autres partis décident de quitter la coalition, cela pourrait mener à l’effondrement du gouvernement.

Pour éviter cette situation, le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a pris les devants. Son parti est plus important que la coalition de Ben-Gvir et Smotrich réunis, a-t-il déclaré à la radio. « Netanyahu et moi ne partageons pas d’affinités, mais nous savons comment faire des affaires à la table des négociations. Je déteste cela, car chaque jour où Netanyahu reste Premier ministre nuit à l’État d’Israël. Cependant, pour assurer le retour des otages, nous trouverons un moyen de lui apporter notre soutien. »

Les heures à venir : un jeu de poker

Les heures et jours à venir ressemblent à une partie de poker palpitante. L’incertitude demeure quant à savoir si l’accord potentiel inclura réellement l’ensemble des 98 otages toujours captifs. Pour l’instant, il s’agit seulement d’une première étape d’une trêve, durant laquelle 33 otages devraient être libérés.

La suite de la situation reste encore floue et a suscité des critiques de la part des familles des otages.

Cette situation a été rapportée par Deutschlandfunk le 15 janvier 2025 à 12h28.