Tony Vinciquerra, président et PDG de Sony Pictures, quittera ses fonctions le 2 janvier 2025, après avoir affronté de nombreux défis depuis 2017, y compris la pandémie et les grèves. Dans une interview, il a critiqué les médias pour leur impact sur les performances des films, citant “Madame Web” et “Kraven the Hunter” comme exemples de déception. Il a également évoqué l’importance de réévaluer la gestion des franchises, notamment “Spider-Man”, pour l’avenir du studio.
Un départ tumultueux pour Tony Vinciquerra
Tony Vinciquerra se prépare à quitter ses fonctions de président et PDG de Sony Pictures le 2 janvier 2025, mais il ne se retire pas sans faire entendre sa voix. Depuis son arrivée en 2017, il a affronté de nombreux défis, notamment la pandémie de COVID-19 et les grèves de l’industrie qui ont secoué Hollywood. Dans une récente interview avec le Los Angeles Times, il a mis en lumière le rôle des médias dans la perception du succès de certains films.
Les critiques et l’impact sur les films de Sony
Vinciquerra a spécifiquement mentionné le cas de “Madame Web”, qu’il considère comme victime de critiques sévères. « Le film a été mal reçu par la presse, ce qui a affecté ses performances en salles », a-t-il affirmé. Il a ajouté que ce film a bien fonctionné sur Netflix, soulignant une dissonance entre les critiques et les audiences. Il a également noté que des films comme “Venom” ont été initialement mal jugés mais ont fini par séduire le public, devenant des succès majeurs.
Il a exprimé sa déception concernant “Kraven the Hunter”, le dernier film sorti sous sa direction, qui a connu un lancement difficile. « C’est frustrant, car je crois en la qualité du film », a-t-il déclaré. Malgré ces revers, d’autres productions comme “Ghostbusters: Frozen Empire” et “Bad Boys: Ride or Die” ont contribué à maintenir le studio à flot, apportant des résultats financiers positifs.
En conclusion, Vinciquerra a partagé des réflexions pour son successeur, Ravi Ahuja, concernant l’avenir de la franchise “Spider-Man”. Il a suggéré de réévaluer la gestion de la propriété intellectuelle, avertissant que chaque nouveau projet pourrait faire face à des critiques négatives, indépendamment de sa qualité. Cela marque un moment de réflexion pour Sony Pictures alors qu’elle se prépare à entrer dans une nouvelle ère sous une nouvelle direction.