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Panamá (AFP) – Un sommet mondial sur la faune au Panama décidera s’il convient de prendre des mesures pour protéger la grenouille de verre translucide et 12 types de tortues d’eau douce au cours de sa dernière semaine, qui a débuté lundi.
Des experts en conservation et des délégués de plus de 180 pays ont commencé la semaine par la décision de maintenir l’interdiction du commerce de la corne de rhinocéros blanc, malgré une demande d’Eswatini soutenue par le Japon et plusieurs autres pays africains.
La petite nation, anciennement connue sous le nom de Swaziland, avait fait valoir que l’argent de la vente de corne de rhinocéros aiderait à la conservation de l’espèce menacée.
Les délégués ont commencé à se réunir lundi dernier pour discuter de 52 propositions visant à modifier les niveaux de protection fixés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Dans les prochains jours, le sort de plusieurs amphibiens uniques fera l’objet d’un débat.
« Les tortues d’eau douce font partie des principaux groupes qui font l’objet de trafic dans les pays, et il y a une forte pression pour le commerce international », a déclaré Yovana Murillo, qui dirige un programme contre le trafic d’espèces sauvages pour la Wildlife Conservation Society (WCS).
Le Brésil, la Colombie, le Costa Rica et le Pérou souhaitent inscrire deux espèces de tortues matamata, qui vivent dans les bassins de l’Amazone et de l’Orénoque, à l’annexe II de la CITES, ce qui nécessite le suivi et la réglementation du commerce.
Doris Rodrigues, du service forestier du Pérou, a déclaré à l’AFP que les tortues matamata, avec leur apparence de coléoptère, sont devenues des animaux de compagnie recherchés et « font face à de nombreuses menaces ».
Ceux-ci incluent la destruction de l’habitat, la pollution, le commerce illégal et la chasse pour leur viande et leurs œufs.
Grenouille de verre
Les délégués débattront également de la réglementation du commerce de la grenouille de verre nocturne, présente dans plusieurs forêts tropicales d’Amérique centrale et du Sud.
L’amphibien est un animal de compagnie de plus en plus populaire. Certains sont de couleur vert citron, tandis que d’autres ont le ventre et la poitrine translucides.
« Ils sont collectés pour leur beauté. Ils font l’objet d’un trafic et certains sont en danger critique », a déclaré Rodriguez.
La CITES, en vigueur depuis 1975, réglemente le commerce de quelque 36 000 espèces de plantes et d’animaux et fournit des mécanismes pour aider à réprimer le commerce illégal. Il sanctionne les pays qui enfreignent les règles.
La réunion des parties à la convention a lieu tous les deux ou trois ans.
Vendredi, les délégués ont rejeté une demande du Zimbabwe d’autoriser la reprise du commerce de l’ivoire dans certains pays d’Afrique australe, une décision saluée par les ONG de conservation.
Marsouin assiégé
La conférence a vu un débat acharné sur le vaquita, une espèce de marsouin qui vit dans le golfe de Californie au Mexique et qui est menacée d’extinction.
À la veille du sommet, la CITES a lancé un ultimatum au Mexique, pour montrer des progrès dans la protection de l’animal marin le plus menacé au monde d’ici février 2023, ou faire face à des sanctions contre ses exportations de poisson.
Washington a fait valoir que son voisin n’en faisait pas assez pour protéger l’animal marin le plus menacé au monde, tandis que le Mexique a rétorqué qu’il avait renforcé la surveillance navale dans le Golfe.
Une bonne nouvelle est également ressortie du sommet : l’oie caquetante des Aléoutiennes a été déplacée de la liste des espèces les plus menacées vers celles qui ne sont plus menacées d’extinction, après que son nombre ait augmenté.
« C’est une histoire positive sur le rétablissement d’une espèce », a souligné le président du comité qui a approuvé la décision, le Britannique Vincent Fleming.
© 2022 AFP
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