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Le chef espion espagnol n’a répondu à aucune des questions que lui ont posées les députés européens concernant le scandale des logiciels espions espagnols, car les attentes de révélations ont été atténuées.
La présence d’Esperanza Casteleiro à une audition au Parlement européen mardi a d’abord été considérée comme la grande nouvelle du jour.
Mais cela a été suivi d’une énorme déception après qu’elle se soit limitée à expliquer en détail le cadre juridique dans lequel opèrent les services secrets espagnols, ne répondant à aucune des 28 questions posées par les législateurs.
Tout dans ce contexte est fondamentalement secret, selon le chef des services de renseignement Casteleiro, qui s’est exprimé par liaison vidéo depuis Madrid.
Saskia Bricmont, eurodéputée belge des Verts, a déclaré à Euronews qu’elle était particulièrement inquiète pour ses collègues sous surveillance.
« Parmi eux se trouvent par exemple des collègues du Parlement européen, dont l’immunité les protège dans le cadre de leur mandat. Et donc l’espionnage des eurodéputés est illégal. Nous n’avons pas vraiment obtenu de réponses sur ces éléments », a-t-elle déclaré à Euronews.
« Donc, ce matin lors de l’audience, ce que nous réclamons, c’est que la justice fasse son travail en toute indépendance d’une part. D’autre part, nous appelons également les gouvernements à partager davantage d’informations avec la commission d’enquête car ils ‘ utilisent tous l’argument de la sécurité nationale. »
En Espagne, il y a deux cas distincts.
L’un est le surveillance du Premier ministre Pedro Sanchez et deux ministres espagnols par un pays tiers – que certains attribuent au Maroc – et d’autre part, il c’est le cas d’au moins 65 dirigeants indépendantistes catalansparmi lesquels des députés européens, qui ont également été infectés par le logiciel espion Pegasus.
Mais l’eurodéputé espagnol Jordi Cañas a défendu le chef des services secrets espagnols pour avoir gardé le silence.
« Ce n’est pas qu’elle ne veut pas le faire, c’est qu’elle ne peut pas le faire. C’est une loi et dans un État de droit, les règles doivent être respectées », a déclaré Cañas à Euronews.
La commission PEGA du Parlement européen chargée d’enquêter sur les crimes possibles s’est récemment rendue dans la plupart des pays où l’utilisation de logiciels espions a été révélée, ainsi qu’en Israël, le pays d’origine de la société qui les fabrique, le groupe NSO.
Les eurodéputés n’ont cependant pas pu organiser de mission d’enquête en Espagne, les deux principaux groupes politiques du Parlement, le Parti populaire européen et les Socialistes & Démocrates, bloquant tout déplacement.
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