Donald Trump a remporté les élections américaines, battant Kamala Harris. À 78 ans, il revient avec un Sénat républicain et probablement une majorité GOP à la Chambre des représentants. Son vice-président, JD Vance, prône l’unité nationale. Selon le Dr Alan Mendoza, les alliés et adversaires des États-Unis devront s’ajuster à son agenda. Une période de transition s’ouvre avant son inauguration le 20 janvier, où il nommera son cabinet et mettra en œuvre son programme. Parallèlement, Trump fait face à des enjeux juridiques, ses avocats préparant des stratégies pour éviter une peine de prison.
Le monde s’est réveillé avec un nouveau président américain après la victoire éclatante de Donald Trump face à Kamala Harris lors des dernières élections.
Le leader républicain, âgé de 78 ans, a réussi à remporter la Maison Blanche grâce à un retournement décisif dans plusieurs États clés, infligeant une défaite cinglante aux démocrates.
Alors que Trump se prépare à revenir au Bureau ovale, il se retrouve dans un contexte politique dominé par un Sénat républicain et une probable majorité GOP à la Chambre des représentants.
Les promesses de Trump pour l’avenir
Son vice-président, JD Vance, a déjà promis d’œuvrer à l’unité du pays, affirmant : « Pour unir notre nation, il est essentiel de discuter des problématiques qui préoccupent réellement les Américains. »
Le Dr Alan Mendoza, directeur exécutif de la Henry Jackson Society, souligne que le monde devra s’adapter suite à la victoire de Trump, en tirant des leçons de son précédent mandat. Selon lui, « la victoire écrasante de Donald Trump signifie que les alliés et les adversaires des États-Unis devront réajuster leurs positions pour s’aligner sur son agenda mondial. »
Il ajoute : « Il serait imprudent de penser que certaines situations, comme la guerre en Ukraine ou l’avenir du Moyen-Orient, sont déjà résolues. »
Les leçons tirées de l’administration Trump de 2016 à 2020 montrent que ceux qui respectent les États-Unis prospèrent, tandis que ceux qui les défient subissent des revers. Cela offre des enseignements cruciaux sur la façon de se positionner sur la scène internationale.
Que se passe-t-il après l’élection ?
Après l’élection, mais avant l’inauguration, commence une période de transition où le président élu s’emploie à organiser son administration. L’Administration des services généraux (GSA) assiste le président élu dans ce processus, tandis que l’équipe entrante s’affaire à établir les opérations gouvernementales.
Le 20 janvier suivant l’élection, Trump prêtera serment lors d’une cérémonie au Capitole des États-Unis. Cela marquera le début officiel de son mandat.
Une fois en fonction, Trump devra nommer des membres clés de son cabinet et d’autres responsables de haut niveau, nominations qui nécessitent la confirmation du Sénat. Certains postes, comme ceux des secrétaires d’État, de la Défense et du Trésor, sont essentiels au bon fonctionnement de l’exécutif.
Trump pourra alors entamer la mise en œuvre de son programme via des ordres exécutifs, des directives qui lient légalement les agences fédérales. Ces mesures sont souvent parmi les premières actions qu’un nouveau président entreprend pour répondre aux enjeux politiques immédiats.
Après sa prise de fonction, Trump recevra des briefings de renseignement classifiés pour se tenir informé des questions de sécurité nationale, un processus continu durant tout son mandat.
De plus, il entamera des discussions avec des membres du Congrès pour assurer la coopération sur son agenda législatif, se concentrant souvent sur des priorités telles que les plans économiques, les soins de santé et la sécurité nationale.
Au cours de l’inauguration et des semaines suivantes, Trump prononcera des discours pour partager sa vision et ses objectifs pour l’avenir de l’Amérique.
Les enjeux juridiques de Trump
Parallèlement, Donald Trump met en œuvre diverses stratégies juridiques pour éviter une peine de prison, sa meilleure chance résidant dans l’issue de l’élection présidentielle. Il a déjà réussi à retarder sa condamnation concernant 34 accusations criminelles liées à la falsification de documents pour influencer l’élection de 2016.
Ses avocats préparent d’autres actions légales, mais le vote des électeurs aura probablement l’impact le plus significatif sur son avenir. Selon Karen Friedman Agnifilo, ancienne responsable du bureau du procureur de Manhattan, « Il y a 50/50 de chances qu’il soit condamné en novembre. Si Trump perd l’élection, je pense qu’il sera condamné et ira en prison. S’il gagne, je ne pense pas que cela ira de l’avant. »
Elle a ajouté qu’une victoire électorale constituerait « sa carte de sortie de prison gratuite. » Trump a souvent