Donald Trump a donné à l’Iran un ultimatum de deux mois pour conclure un nouvel accord nucléaire, tout en exigeant la fin du soutien iranien aux rebelles houthis. Dans une lettre adressée à Ali Khamenei, il a proposé des négociations, mais a averti de conséquences militaires en cas de refus. Khamenei a rejeté la lettre, mais l’Iran a laissé entendre qu’il était ouvert à des discussions. Trump a menacé de tenir l’Iran responsable de chaque attaque des Houthis, intensifiant les tensions dans la région.
Trump fixe un ultimatum à l’Iran sur l’accord nucléaire
Le président des États-Unis, Donald Trump, a imposé à l’Iran un ultimatum de deux mois pour se conformer et établir un nouvel accord nucléaire, sans quoi des conséquences sévères s’annoncent.
Il a également exhorté Téhéran à mettre fin immédiatement à son soutien aux rebelles houthis, considérés comme le principal groupe terroriste par procuration de l’Iran au Yémen.
Une lettre de négociation pleine de menaces
Dans une lettre marquante remise au guide suprême iranien, Ali Khamenei, le 7 mars, Trump a proposé des négociations bilatérales pour un nouvel accord nucléaire. Cependant, il a également émis un avertissement ferme concernant les répercussions si l’Iran rejetait cette offre et persistait dans sa quête nucléaire.
Ce même jour, Trump a partagé avec Fox Business que les États-Unis étaient « dans les derniers moments » des pourparlers avec l’Iran, annonçant « des jours intéressants à venir ».
Il a ajouté que si un accord n’était pas atteint, l’Iran devrait faire face aux États-Unis « militairement ».
Des informations provenant de responsables américains indiquent que la lettre était « dure » et a été remise par l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, au président des Émirats arabes unis, Mohammed Bin Zayed, avant d’être transmise au ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.
Des alliés américains, y compris Israël, ont été informés du contenu de cette lettre avant sa remise, selon une source officielle.
Cette situation découle d’un appel téléphonique entre Trump et le président russe Vladimir Poutine, où les deux dirigeants ont convenu que l’Iran ne devrait pas acquérir d’armes capables de menacer Israël.
Ils ont examiné les moyens de prévenir de futurs conflits au Moyen-Orient et de stopper la prolifération des armes stratégiques.
Les deux parties partagent la conviction qu’il est impératif d’empêcher l’Iran de se trouver en position de détruire Israël.
Khamenei a initialement rejeté la lettre de Trump, la qualifiant de « tromperie ». Cependant, la mission iranienne auprès de l’ONU a ensuite indiqué qu’elle ne fermait pas la porte aux discussions sur la militarisation potentielle de ses projets nucléaires, tout en refusant de négocier sur son « programme nucléaire pacifique ».
Parallèlement, Trump a exercé des pressions sur l’Iran via Truth Social, exigeant la cessation immédiate du soutien aux rebelles houthis, suggérant que sans cette aide, le groupe terroriste serait rapidement vaincu.
Il a déclaré : « Les Houthis doivent se battre eux-mêmes. Des dégâts énormes ont déjà été infligés, et la situation ne fera que se détériorer. Ce n’est même pas une lutte équitable. » Il a conclu en affirmant que le groupe serait « totalement anéanti ».
Le conseiller à la sécurité nationale de Trump, Mike Waltz, a insisté sur le fait que l’Iran devait abandonner complètement son programme nucléaire, sous peine de faire face à de graves conséquences.
Le ministère des Affaires étrangères iranien a indiqué que la lettre était toujours à l’étude et qu’une réponse était en préparation.
Lundi, Trump a également menacé de tenir l’Iran responsable de « chaque tir » des Houthis, à la suite d’attaques sur un navire de guerre américain en mer Rouge.
Les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, ont prétendu avoir attaqué le porte-avions USS Harry Truman et ses navires de guerre en l’espace de 24 heures. Ils ont également interdit à tous les navires américains de naviguer dans certaines zones maritimes.
En réaction, Trump a déclaré qu’il tiendrait l’Iran directement responsable de toute attaque future des Houthis, ajoutant que « chaque tir effectué par les Houthis sera considéré comme une attaque lancée depuis l’Iran, qui en subira les conséquences ».
Trump a semblé menacer de frappes contre l’Iran, soulignant que le régime a longtemps joué le rôle de « victime innocente ».
Il a averti que toute nouvelle attaque ou représailles des Houthis serait accueillie par une réponse militaire significative, sans garantir que cette force s’arrêterait là.