Ubisoft has confirmed that Beyond Good and Evil 2 remains in development with a new creative director, Fawzi Mesmar, who brings over 20 successful game launches to the project. Mesmar aims to continue the vision set by the late Emile Morel, who previously led the game’s direction. Despite recent internal progress, Ubisoft faces pressure to deliver a high-quality product in a timely manner to revitalize its brand and achieve commercial success, following previous struggles with titles like Skull and Bones.
En juin dernier, Ubisoft a une nouvelle fois confirmé que Beyond Good and Evil 2, en développement depuis 2008, est toujours en cours. Ce qui porte maintenant le décompte à 30 annonces, suite à la nomination de Fawzi Mesmar au poste de directeur créatif. Ce dernier, fort de plus de 20 réussites dans le domaine du jeu vidéo, est connu pour son expérience significative.
La page LinkedIn de Mesmar indique qu’il a pris ses fonctions au sein de l’équipe de Beyond Good and Evil 2 récemment, ce qu’Ubisoft a confirmé par un communiqué au site Kotaku. Un représentant de la société a déclaré : « Avec plus de 20 ans d’expérience dans la conception de jeux et en tant que directeur créatif primé, il a participé au lancement avec succès de plus de 20 titres. » Avant sa nouvelle position, Mesmar a déjà collaboré avec l’équipe en tant que vice-président de l’édition. Dans son nouveau rôle, il continuera de porter la vision de notre cher collègue disparu, Emile Morel.
Emile Morel, qui a pris les rênes créatives de Beyond Good and Evil 2 en 2023, avait précédemment travaillé sur des projets tels que Les Aventures de Tintin et Rayman Legends. Malheureusement, il est décédé à l’âge de 40 ans peu après sa nomination. Un rapport Kotaku de février révélait que sa promotion était survenue après une enquête concernant l’épuisement professionnel au sein d’Ubisoft Montpellier.
Comme le souligne l’expérience passée avec des jeux tels que Duke Nukem Forever, l’attente ironique peut parfois être la seule satisfaction que l’on retire d’un projet de jeu à la dérive. Cependant, le rapport mentionne que le jeu a récemment fait des progrès internes, un petit signe rassurant, même si ce n’est pas à la hauteur des attentes.
Le grand défi pour Ubisoft est que Beyond Good and Evil 2 doit être plus qu’un simple achèvement ; il se doit d’être exceptionnel : Un jeu dont les joueurs peuvent dire qu’il valait l’attente (bien que cela semble désormais peu probable). Ce résultat doit démontrer l’expertise, le sérieux et un réel engagement à produire un jeu de qualité. Sinon, cela pourrait tout aussi bien être un autre Skull and Bones, ce qui serait la dernière chose dont Ubisoft a besoin en ce moment.
De plus, même si Beyond Good and Evil 2 atteint cet objectif ambitieux, cela soulève d’autres préoccupations. Le temps est un facteur critique : tout jeu devant contribuer au redressement d’Ubisoft doit être prêt dès maintenant, pas dans trois ou quatre ans. Un bon titre ne suffit plus ; la preuve en est Prince of Persia : The Lost Crown, qui a reçu de bonnes critiques sans se traduire par de fortes ventes, menant à la dissolution de l’équipe de développement. Ubisoft a désespérément besoin de succès, et ceux-ci se sont révélés terriblement difficiles à obtenir ces dernières années.