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Washington (AFP) – Une Canadienne-française a plaidé coupable mercredi d’avoir envoyé des lettres contenant de la ricine mortelle à l’ancien président Donald Trump et à huit responsables de l’application des lois du Texas, a annoncé le ministère américain de la Justice.
À la suite d’un accord de plaidoyer, Pascale Ferrier, 55 ans, passera près de 22 ans en prison pour avoir enfreint les lois sur la possession d’armes biologiques.
En septembre 2020, Ferrier a envoyé une enveloppe du Canada à la Maison Blanche adressée au président Trump de l’époque contenant de la ricine, une protéine végétale extrêmement toxique dérivée de graines de graines de ricin.
Sa lettre contenait un « langage menaçant » et appelait Trump à se retirer de l’élection imminente, selon le ministère de la Justice.
« Je t’ai trouvé un nouveau nom : ‘The Ugly Tyrant Clown’, j’espère qu’il te plaira », disait la lettre.
« Si ça ne marche pas, je trouverai une meilleure recette pour un autre poison, ou j’utiliserai peut-être mon arme quand je pourrai venir. Amusez-vous! » elle a écrit.
Au moment de l’envoi de la lettre, Ferrier avait également posté sur Twitter que quelqu’un devrait « tirer sur Trump au visage ».
Menacer le président américain est un crime spécifique passible de cinq ans de prison.
Elle a envoyé des lettres similaires avec de la ricine et un langage menaçant aux responsables du Texas.
Le ministère de la Justice a déclaré qu’en 2019, Ferrier avait été détenue au Texas pendant environ 10 semaines pour possession d’armes, et elle a blâmé les responsables auxquels elle a finalement envoyé des lettres.
Personne n’a été blessé par le contenu toxique des lettres. Tout le courrier de la Maison Blanche passe par une installation de traitement de la banlieue de Washington, en partie pour détecter les menaces.
Ferrier a posté toutes les lettres du Canada et a ensuite tenté d’entrer aux États-Unis à un passage officiel à Buffalo, New York.
Elle y a été arrêtée. Les autorités ont trouvé une arme à feu et des centaines de cartouches dans sa voiture, a indiqué le département.
Dans un accord avec les procureurs, Ferrier a plaidé coupable d’avoir enfreint les interdictions de possession ou d’utilisation d’armes biologiques interdites.
Sa peine, si l’accord de plaidoyer est confirmé par un juge, sera de 262 mois de prison.
© 2023 AFP
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