Un nouvel élément dans l’affaire non résolue d’une femme habillée avec soin, morte après avoir sauté d’une fenêtre à Wembley Point, a été révélé 20 ans après les faits. La victime, qui avait discuté avec un homme avant sa chute, semblait troublée par des problèmes de santé de son petit ami. Les enquêteurs espèrent que de nouveaux témoignages, notamment d’un groupe culturel potentiel, aideront à identifier la femme, tandis que des objets personnels et des situations entourant sa mort restent au centre de l’enquête.
Un nouveau développement intrigue dans l’affaire non résolue d’une femme élégamment vêtue, qui a tragiquement perdu la vie après avoir pris un dernier café.
Cette femme, dont l’identité demeure inconnue, a pris l’ascenseur jusqu’au 21e étage de Wembley Point, situé dans le nord-ouest de Londres. Elle était en possession d’une carte de bus valide pour sept jours, d’une peinture à l’huile et d’espèces de 100 £.
Elle avait commandé un café qu’elle savourait tout en feuilletant un journal, avant de se jeter par une fenêtre, atterrissant dans la rivière en contrebas.
Aujourd’hui, vingt ans après ce tragique incident, les enquêteurs rendent publiques de nouvelles pistes susceptibles de lever le doute sur l’identité de cette mystérieuse « femme de Wembley Point ».
L’organisation caritative Locate International a indiqué qu’une personne avait aperçu la femme dans la tour des semaines avant sa mort, et avait échangé quelques mots avec elle. L’homme a noté qu’elle semblait perturbée et a révélé que son petit ami était confronté à un problème de santé délicat.
Les enquêteurs espèrent que cette révélation pourrait apporter un tournant dans l’affaire, en particulier si l’identité de ce petit ami se faisait connaître.
Des témoins ont également témoigné que la femme se déplaçait avec confiance dans le bâtiment le jour de sa chute, laissant entendre qu’elle lui était familière, possiblement en tant qu’employée.
L’organisation a suggéré qu’elle pouvait avoir eu un emploi comme femme de ménage ou indépendante.
Sa carte de bus, qui affichait encore deux jours de validité, indiquait qu’elle effectuait régulièrement le trajet entre Seven Sisters et Wembley.
Le jour de sa mort, elle portait un anneau de cauris, symbole souvent associé à la fertilité ou à un souhait de maternité.
La peinture à l’huile, très distinctive, qu’elle avait emportée au café représentait deux figures et plusieurs visages.
Elle avait aussi laissé un sac noir marqué « CPNY » et un paquet de cigarettes Marlboro, qu’elle avait fumées avant de plonger.
Décrite comme étant de descendance noire, elle mesurait entre 1,50 m et 1,60 m, et était habillée d’un polo noir sous un col ras du cou bordeaux, complété par des collants et un pantalon noir.
En outre, elle arborait une veste de bombardier zippée et des bottes Skechers noires avec fermeture éclaire latérale et boucles.
Les enquêteurs suspectent que la femme pourrait avoir été impliquée dans une communauté locale, potentiellement au sein de groupes soutenant les demandeurs d’asile d’Afrique de l’Ouest.
Elle aurait également pu être liée à des centres culturels aux abords de Seven Sisters, notamment le Chestnuts Arts & Community Centre.
Les enquêteurs sollicitent l’aide de ceux ayant participé à des groupes communautaires africains ou fréquentant des espaces culturels à Seven Sisters pour se faire connaître. Ils soulignent l’importance de l’engagement public : « Chaque information, même minime, pourrait contribuer à faire avancer l’enquête. »
Chaque témoignage a pour but de faire progresser l’affaire, car « exclure un individu augmente les chances de résoudre le mystère. »
Pour tous ceux ayant des renseignements, vous pouvez consulter le site web de Locate International.
Si vous êtes en détresse ou affecté par les thèmes abordés dans cet article, les Samaritains sont disponibles gratuitement au 116 123.