Un sombre rapport climatique renforce les critiques de l’inaction politique.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a mis en évidence l’urgence d’agir face à la crise climatique. Les scientifiques ont déclaré que l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre risque de faire passer le monde au-delà du point de non-retour, avec des conditions météorologiques extrêmes entraînant des décès dans le monde à l’horizon. Le rapport a également souligné que plus de 3 milliards de personnes sont déjà très vulnérables à la dégradation du climat, en particulier dans les pays du Sud.

Le GIEC a noté qu’il y avait une chance d’empêcher le climat d’augmenter au-delà des 1,5 degrés Celsius (2,7 degrés Fahrenheit) de température par rapport à l’ère préindustrielle. Passé ce point, les dommages à l’environnement seraient irréversibles. Pour arrêter la crise climatique dans son élan, une action urgente est nécessaire. Cependant, les scientifiques ont critiqué la réticence politique dans l’évaluation de l’état actuel de notre climat.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé les gouvernements du monde entier à agir en investissant dans les technologies renouvelables pour réduire les émissions. Le rapport du GIEC, qui conseille l’ONU sur la hausse des températures, a été approuvé par tous les gouvernements concernés. Cependant, Guterres a plaidé pour que les pays riches atteignent le zéro net « le plus près possible de 2040 » au lieu d’attendre jusqu’en 2050, comme indiqué précédemment dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015.

Malgré les appels à l’action, certains gouvernements semblent ne pas tenir compte des avertissements. Les États-Unis ont récemment approuvé l’ouverture d’un nouveau site de forage pétrolier de plusieurs décennies en Alaska, et le Royaume-Uni a donné le feu vert à une nouvelle mine de charbon en Cumbria. Cette mine devrait libérer 17 500 tonnes de méthane par an. De nombreux utilisateurs de Twitter ont appelé les gouvernements à prendre des mesures concrètes et à cesser leur soutien aux combustibles fossiles.

Il a été suggéré que les médias devraient jouer un rôle plus important dans la pression sur les gouvernements pour agir. Certains ont également souligné que la crise climatique n’est pas seulement due à la politique gouvernementale mais qu’il est également nécessaire d’adopter de nouvelles pratiques écologiques. Les scientifiques ont souligné que les politiques actuelles ont entraîné un changement réel, perceptible et analysable de la trajectoire des émissions, mais qu’il faut faire beaucoup plus pour avoir un impact substantiel. Le rapport du GIEC doit servir de guide aux gouvernements pour mettre en œuvre des changements avant le prochain rapport qui arrivera en 2030.

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