Un tribunal autorise l’arrêt de l’assistance respiratoire d’un bébé malgré les déclarations de sa mère sur ses sourires

Un tribunal autorise l'arrêt de l'assistance respiratoire d'un bébé malgré les déclarations de sa mère sur ses sourires

Ayden Braqi, un garçon d’un an atteint d’une maladie neuromusculaire irréversible, est décédé après l’arrêt de sa ventilation mécanique à l’hôpital Great Ormond Street. Sa mère s’opposait à la décision de l’hôpital de mettre fin à ses traitements, soulignant que son fils continuait à sourire. La juge a conclu que les inconvénients des soins l’emportaient sur les bénéfices, tout en louant l’amour et le dévouement de sa mère. L’hôpital a exprimé sa sympathie envers la famille.

Tragédie d’Ayden Braqi : Un Enfant au Cœur d’une Controverse Juridique

Un garçon d’un an, Ayden Braqi, a perdu la vie dans un cadre tragique, entouré de sa famille à l’hôpital Great Ormond Street (GOSH). Son décès a eu lieu jeudi, peu après l’arrêt de la ventilation mécanique qui le maintenait en vie. Ayden souffrait d’une maladie neuromusculaire sévère, progressive et irréversible, sans remède connu, comme l’a révélé la Haute Cour en octobre. Malgré sa condition, il était décrit comme « cognitivement intact », capable de percevoir le monde autour de lui.

Une Décision Douloureuse sur les Soins Vitales

La Fondation NHS de l’hôpital a demandé à un juge de mettre fin à ses traitements, arguant que les inconvénients de ces soins surpassaient les bénéfices limités que pouvait en tirer Ayden. Sa mère, Neriman Braqi, s’est opposée à cette décision, soulignant que son fils continuait à sourire et méritait de recevoir des soins. Dans son jugement publié après la mort d’Ayden, la juge Morgan a noté que, bien qu’il ait pu trouver du réconfort avec sa famille, les lourds fardeaux de sa maladie et des traitements associés l’emportaient sur ces bénéfices. Elle a insisté sur l’importance d’une approche « objective » pour déterminer ce qui était dans le meilleur intérêt d’Ayden.

Ayden avait été admis à GOSH à l’âge de trois mois et y avait reçu des soins constants. La juge a salué le dévouement de sa mère, qui passait parfois jusqu’à 16 heures par jour à ses côtés, témoignant d’un amour incommensurable. Elle a également évoqué la possibilité de traitements alternatifs qui auraient pu permettre à Ayden de rentrer chez lui, mais a conclu qu’il ne devrait plus endurer le fardeau d’un traitement intensif. La situation, bien que désespérée, a été gérée avec attention par le personnel de l’hôpital, qui a toujours mis les intérêts d’Ayden au premier plan.

En réponse à cette tragédie, un porte-parole de GOSH a exprimé sa sympathie pour la famille, affirmant que chaque décision prise visait le bien-être de l’enfant. Il a insisté sur le fait que, malgré les différences d’opinion, l’hôpital s’efforce toujours de fournir les meilleurs soins possibles et de respecter les sentiments des familles dans des moments si difficiles.