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En référence à l’article de Raghida Dergham Comment la candidature d’Erdogan à la réélection est perçue par le reste du monde (9 janvier) : Mme Dergham affirme à juste titre que les prochaines élections en Turquie « n’auront pas seulement une importance locale [but] des implications géopolitiques également ». Il est également exact que le président Recep Tayyip Erdogan est un acteur majeur du « régional [and] paysage géopolitique mondial ». Cependant, je ne suis pas d’accord avec la description que fait l’auteur des politiques étrangères et de sécurité nationale de la Turquie avec la politique intérieure.
En vérité, les principaux choix politiques de M. Erdogan reflètent son engagement à défendre les citoyens et les intérêts turcs dans un monde de plus en plus incertain.
La réponse de notre pays à la crise syrienne vient immédiatement à l’esprit. En plus d’accueillir plus de demandeurs d’asile syriens que tout autre pays, la Turquie a été activement impliquée dans des opérations antiterroristes contre l’Etat islamique ainsi que l’organisation terroriste internationalement reconnue PKK et sa composante syrienne, YPG. Nous restons déterminés à jouer un rôle stabilisateur dans cette région. Toute tentative de lier la réponse de la Turquie aux menaces terroristes émanant de la Syrie à la politique intérieure risquerait de minimiser les innombrables attaques que les groupes armés du nord de la Syrie ont menées contre les citoyens turcs ainsi que les zones de sécurité, où des millions de Syriens ont cherché refuge.
De même, Türkiye a adopté une approche constructive et réaliste pour prévenir et, plus tard, arrêter la guerre russo-ukrainienne. En plus d’empêcher les navires de guerre d’entrer dans la mer Noire, M. Erdogan a mis à profit ses relations personnelles avec les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région. À la suite de ses efforts, Türkiye a organisé plusieurs réunions entre des responsables russes et ukrainiens, y compris leurs ministres des Affaires étrangères, et a négocié l’accord sur les céréales pour éviter une crise alimentaire mondiale. De plus, l’administration de M. Erdogan a joué un rôle clé en facilitant un échange de prisonniers. Enfin, notre pays a accueilli une réunion entre les chefs du renseignement américain et russe pour atténuer la menace nucléaire dans la région de la mer Noire.
Enfin et surtout, je ne suis pas d’accord avec la caractérisation de M. Erdogan comme une « épine … dans le flanc de l’OTAN ». Ayant rejoint l’Alliance en 1952, la Turquie reste l’un de ses membres les plus puissants. En plus de commander la deuxième plus grande armée de l’Otan, notre pays a activement contribué aux opérations en Afghanistan, au Kosovo et ailleurs. Concernant les demandes d’adhésion de la Suède et de la Finlande, la Turquie a réitéré son attachement à la politique de la porte ouverte de l’OTAN tout en demandant à ces pays de revoir certaines de leurs politiques qui, selon la Turquie, sapent les valeurs de l’Alliance.
L’essentiel est que les politiques de sécurité étrangère et nationale de Türkiye sont informées par nos intérêts acquis. Ayant émergé comme un acteur mondial sous la direction de M. Erdogan, notre pays continuera à prendre des mesures constructives et stabilisatrices sans accepter les faits accomplis et les violations du droit international. Indépendamment des perspectives des gouvernements étrangers, seul le peuple turc décidera de l’avenir de notre pays lors des prochaines élections – un droit que de nombreuses nations n’ont toujours pas.
Fahrettin Altun, directeur des communications de la République de Turquie
Publié: 13 janvier 2023, 03h00
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