Enseignante emprisonnée pour relation sexuelle avec un élève adolescent à Melbourne
La ville de Melbourne, dans le sud-est de l’Australie, a été le théâtre d’un scandale impliquant une enseignante âgée de 25 ans et son élève adolescent. Cette enseignante a été arrêtée et emprisonnée pendant au moins deux ans après avoir avoué avoir eu des relations sexuelles avec son élève.
Le début d’une relation toxique
L’enseignante a commencé à soigner l’adolescent en juillet 2021, dans une école du sud-est de Melbourne. Elle s’est rapprochée de lui progressivement, en lui disant qu’elle voulait être son amie. Ils ont commencé à communiquer sur Microsoft Teams, où elle lui a dit qu’elle souhaitait qu’il soit plus âgé ou qu’elle soit plus jeune. Elle a également expliqué qu’elle ne pouvait pas croire qu’elle développait des sentiments pour un adolescent.
Cependant, leur relation a rapidement dépassé les limites de la simple amitié. L’enseignante a emmené le garçon au petit matin à un terrain de football à proximité, où ils ont eu une relation sexuelle à l’arrière de sa voiture. Au cours des quatre mois suivants, ils ont eu des relations sexuelles là-bas et chez elle.
Des messages sexuels et du matériel pédopornographique
L’enseignante a également envoyé des centaines de messages sexuels au garçon, dont la plupart contenaient des photos et des vidéos sexuellement explicites. Elle a également enregistré des photos explicites que le garçon lui avait envoyées.
Arrestation et procès
La police est intervenue lorsque les parents du garçon ont trouvé certains de ces messages sur son téléphone. En novembre 2021, l’enseignante a été arrêtée et libérée sous caution sous condition de ne pas contacter le garçon. Cependant, elle a enfreint ces conditions de mise en liberté sous caution et a été placée en détention provisoire en février de l’année dernière.
Plaidoyer de culpabilité et condamnation
La femme a plaidé coupable devant le tribunal du comté de Victoria pour des accusations de toilettage, de pénétration sexuelle d’un enfant de moins de 16 ans et de possession de matériel pédopornographique. Le juge Trevor Wraight, qui a condamné la femme mardi, a décrit l’infraction comme intrinsèquement grave parce qu’elle a rompu la confiance entre un enseignant et un élève. Il a également souligné que l’enseignante avait préparé le garçon à ses propres désirs sexuels, mais il a également reconnu qu’elle avait exprimé de véritables remords pour ses actions.
Bien qu’elle ait été maltraitée par d’anciens partenaires, y compris dans la relation immédiatement avant l’infraction, le juge n’a pas tenu compte de ses affirmations selon lesquelles sa dépression diagnostiquée avait eu un impact sur son jugement. Il a noté qu’il y avait des preuves de planification et que l’enseignante avait clairement indiqué à la victime qu’elle savait que ses actions étaient criminelles.
Peine et perspectives de réhabilitation
La femme a été emprisonnée pendant trois ans et neuf mois mais sera éligible à la libération conditionnelle dans un peu moins d’un an après avoir déjà purgé 401 jours de détention. Elle sera également inscrite au registre des délinquants sexuels à vie.
Le juge a reconnu que l’enseignante était une jeune femme sans antécédents criminels, de sorte que ses perspectives de réhabilitation étaient fortes. Cependant, l’infraction qu’elle a commise est grave et a des répercussions importantes sur la victime, sa famille et ses amis.
Conclusion
Le cas de cette enseignante est troublant, car elle a trahi la confiance placée en elle en tant qu’éducatrice en exploitant un adolescent vulnérable. Il est essentiel que les professionnels de l’éducation soient conscients de leur rôle dans la protection des élèves contre les abus sexuels et émotionnels, afin de prévenir de tels incidents à l’avenir.
Source link -57