Une femme de 97 ans, Sara Mulet, doit dormir sur le canapé de son fils en raison de la perte de son logement communautaire et de l’annulation de ses vols de retour en Australie à cause de la pandémie de COVID-19. Elle avait été en visite chez sa famille en Amérique du Sud en novembre 2019 mais n’a pas pu revenir en Australie avant juillet de l’année dernière en raison des frontières australiennes fermées. Pendant ce temps, le gouvernement a réduit de moitié sa pension de vieillesse, car elle était restée trop longtemps à l’étranger alors que son loyer n’avait pas été réduit. Le fils de Sara s’est adressé au ministère de la Justice et des Communautés de New South Wales pour leur demander de leur accorder une unité de deux chambres, qu’ils pourraient partager, afin qu’il puisse continuer à prendre soin de sa mère.
Pourquoi Sara mérite un logement digne ?
Sara a travaillé toute sa vie en tant que femme de ménage dans un hôpital public et mérite de vivre dignement ses dernières années. Elle a perdu sa maison après avoir été bloquée à l’étranger en raison de la pandémie de COVID-19. En tant que membre honnête et productif de la société, elle mérite le logement et la sécurité alimentaire que nous voulons tous pour nous-mêmes et pour nos êtres chers.
La situation de Sara
Sara, âgée de 97 ans, dort sur le canapé de son fils depuis huit mois. Elle a perdu son logement communautaire après avoir été bloquée à l’étranger en raison de la pandémie de COVID-19. Elle était en visite chez sa famille en Amérique du Sud en novembre 2019 lorsqu’elle a été bloquée. Elle avait un billet de retour pour le 8 avril 2020, mais n’a pas pu revenir en Australie en raison de la fermeture des frontières australiennes. De plus, le gouvernement a réduit de moitié sa pension de vieillesse, car elle était restée trop longtemps à l’étranger.
Le logement est un droit fondamental
Tout être humain a droit à un logement décent et approprié. Le droit au logement est reconnu comme un droit fondamental dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies. En Australie, le gouvernement a la responsabilité de veiller à ce que tous les Australiens aient accès à un logement adéquat. Cependant, le gouvernement australien a réduit la pension de Sara de moitié et n’a pas réduit le loyer de son logement communautaire, ce qui a entraîné sa perte de logement.
La demande de Sara
Sergio, le fils de Sara, a demandé au ministère de la Justice et des Communautés de New South Wales d’examiner leur situation et de leur accorder une unité de deux chambres qu’ils peuvent partager. Il veut continuer à prendre soin de sa mère qui a besoin de soins constants. Cependant, le ministère leur a conseillé de chercher une propriété de deux chambres dans d’autres quartiers de Sydney. À ce jour, Sara n’a toujours pas de logement adéquat.
Conclusion
À près de 100 ans, Sara ne mérite pas de dormir sur un canapé et de vivre dans une valise. Elle mérite de vivre dans un logement décent et approprié, ce qui est un droit fondamental. Sa situation devrait attirer l’attention sur la crise du logement en Australie et les mesures nécessaires pour assurer que tous les Australiens ont accès à un logement adéquat.
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