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Charm el-Cheikh (Egypte) (AFP) – Les lobbyistes des combustibles fossiles ont inondé les pourparlers de l’ONU sur le climat en Égypte, a déclaré jeudi un rapport de groupes de surveillance, alors que les appels se multiplient lors du sommet pour une taxe exceptionnelle sur les bénéfices exceptionnels des majors pétrolières.
Plus de 600 lobbyistes de certains des plus grands pollueurs du monde se sont inscrits aux pourparlers sur le climat dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, en hausse de 25% par rapport à l’année dernière, selon l’analyse de groupes tels que Global Witness et Corporate Accountability.
Ils ont dit que c’était plus que le nombre de lobbyistes des 10 pays les plus touchés par le climat réunis.
« Il y a eu beaucoup de paroles en l’air sur le fait qu’il s’agit de la soi-disant COP africaine, mais comment allez-vous faire face aux impacts climatiques désastreux sur le continent alors que la délégation des combustibles fossiles est plus importante que celle de n’importe quel pays africain ? » a déclaré Phillip Jakpor de Corporate Accountability.
Les groupes ont parcouru la liste officielle des participants inscrits à la recherche de personnes directement affiliées à des sociétés pétrolières et gazières ou de personnes participant à des délégations « agissant au nom de l’industrie des combustibles fossiles ».
L’année dernière, lors de la réunion de l’ONU sur le climat à Glasgow, ils ont compté 503 lobbyistes des combustibles fossiles enregistrés.
Les groupes ont appelé les Nations Unies à restreindre l’accès aux pourparlers pour les entreprises de combustibles fossiles, qui, selon le chef de l’ONU Antonio Guterres, « empoisonnent notre planète ».
Les compagnies pétrolières ont réalisé des dizaines de milliards de dollars de bénéfices cette année alors que les prix du brut ont grimpé en flèche à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a appelé lundi à une taxe de 10% sur les compagnies pétrolières pour financer les pertes et dommages.
D’autres petites nations insulaires menacées par la montée des mers causée par le réchauffement climatique se sont jointes à son appel mardi.
« Pendant qu’ils en profitent, la planète brûle », a déclaré le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, ajoutant que les bénéfices des entreprises devraient servir à la création d’un fonds « pertes et dommages » pour aider les pays vulnérables à faire face à l’ici- et-maintenant les impacts du changement climatique.
La nation insulaire du Pacifique de Tuvalu est devenue cette semaine le deuxième pays à se joindre aux appels en faveur d’un traité de non-prolifération des combustibles fossiles, une initiative qui vise à arrêter les nouveaux investissements dans le charbon, le pétrole et le gaz à l’échelle mondiale et à éliminer progressivement la production.
© 2022 AFP
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