Visite d’État dans la bulle Corona


Statut : 04/11/2022 10h24

La Chine s’en tient en fait à sa stratégie zéro Covid – et vient ensuite Olaf Scholz. L’équilibre entre la politique corona et la visite d’État doit donc réussir. Cela signifie : de nombreuses conditions, pas seulement pour le chancelier.

Par Kai Clement, ARD Capital Studio

A peine l’avion Chancellor a-t-il atterri à l’aéroport de la capitale de Pékin que l’Airbus blanc de l’Air Force aux bandes latérales noires, rouges et dorées doit repartir. Le vol se poursuit vers la Corée du Sud pour le pilote et l’équipage. La machine y est temporairement garée, où elle attend le voyage de retour d’Olaf Scholz, de la délégation commerciale et de la presse qui l’accompagne. Un autre équipage montera là-bas le soir et reprendra le chancelier à Pékin.

C’est l’une des nombreuses particularités de la visite inaugurale de la chancelière en Chine. Cela fait bien trois ans que son prédécesseur n’a pas visité le pays. Puis est venue la pandémie de corona et avec elle la stratégie stricte de non-Covid que la Chine poursuit.

Le test PCR toujours à l’aéroport

Deux jours avant le départ, les journalistes voyageant avec eux ont dû réaliser un premier test PCR, et 24 heures plus tard le second. Avant même que Scholz ne quitte la machine, il doit subir un autre test.

Des bus s’arrêtent sur le tarmac pour le groupe voyageant avec eux – convertis en stations d’échantillonnage PCR. Les frottis sont effectués par du personnel en combinaison intégrale blanche, appelée « Hazmat Suites ». Ce n’est qu’alors que la colonne peut se diriger vers la maison d’hôtes de l’État. Il faut ensuite attendre les résultats du test.

Cela a également des conséquences sur les rapports. Seule une poignée de journalistes sont autorisés à assister à la rencontre de Scholz avec le président chinois Xi Jinping. Tous les autres n’ont pas la possibilité de se faire une idée de l’apparence commune.

Court voyage en raison des exigences de quarantaine

La visite du chancelier n’est vraiment qu’un court trajet : à peine onze heures environ sur place, pas une seule nuitée malgré le long trajet aller-retour avec un temps de vol de plus de 20 heures au total. Cela est également dû aux restrictions corona, qui nécessitent en fait une quarantaine.

Afin d’éviter cela, le groupe chancelier est strictement protégé et forme sa propre « bulle corona », pour ainsi dire. Mais cela signifie également que toute personne qui entre dans cette bulle du côté chinois doit alors se mettre en quarantaine.

Restrictions corona sur le voyage de la chancelière à Pékin

Kai Clement, ARD Berlin, actuellement Pékin, 4 novembre 2022 09h15



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