Vivre avec le syndrome du casse-noisette : une décennie de douleur ininterrompue

Vivre avec le syndrome du casse-noisette : une décennie de douleur ininterrompue

Katie Shalka, 28 ans, souffre depuis près de dix ans du syndrome du casse-noix, une maladie rare entraînant des douleurs intenses au flanc. Malgré des examens jugés normaux, un diagnostic tardif a révélé une compression de sa veine rénale gauche. Après plusieurs interventions infructueuses, une nouvelle chirurgie se profile, mais son coût de 50 000 £ pousse son partenaire à lancer une collecte de fonds. Face à une douleur quotidienne, Katie espère enfin trouver un soulagement.

Une lutte contre le syndrome du casse-noix

Katie Shalka, une jeune femme de 28 ans, endure une souffrance incessante causée par une maladie rare connue sous le nom de syndrome du casse-noix. Depuis près de dix ans, elle fait face à des douleurs au flanc qui ont progressivement évolué de « mauvaise » à « horrible » à partir de 2018.

Malgré ses visites répétées chez son médecin généraliste et dans différents hôpitaux, Katie a souvent été rassurée que ses examens étaient « normaux ». On lui a même suggéré que ses douleurs pouvaient simplement être liées à des règles douloureuses. Ce n’est qu’après des mois de pression de la part de sa famille que des examens plus approfondis ont été réalisés, menant finalement au diagnostic de son syndrome du casse-noix, une condition où sa veine rénale gauche est comprimée.

Le parcours médical de Katie

Depuis qu’elle a été diagnostiquée, Katie a subi plusieurs interventions médicales, mais aucune n’a réussi à soulager sa douleur. Au contraire, certaines ont même aggravé sa condition. Récemment, elle a rencontré un nouveau spécialiste qui croit pouvoir l’aider, mais la chirurgie nécessaire a un coût prohibitif de 50 000 £. Pour cette raison, son partenaire, Romy Ben-Hur, a lancé une campagne de financement sur GoFundMe pour l’aider à réunir les fonds nécessaires.

Katie partage son désespoir en disant : « J’ai mal chaque jour. La pensée d’être enfin libre de cette douleur est inimaginable. Je ne me souviens même pas de ce que c’est de ne pas avoir mal. » Son partenaire Romy souligne la difficulté de la situation : « Elle ne veut jamais être un fardeau, mais la douleur est constante et insupportable. »

Originaire de l’est de Londres, Katie a commencé à ressentir des douleurs depuis son enfance. Après des années de consultations médicales, où ses symptômes étaient minimisés, un consultant a enfin remarqué une anomalie dans son examen. Ce diagnostic a ouvert la porte à davantage d’interventions, mais le chemin a été semé d’embûches, et Katie continue à lutter contre une douleur persistante.

Malgré les défis, l’espoir renaît grâce à la possibilité d’une nouvelle procédure. Malheureusement, l’absence d’assurance santé privée complique la situation, car même une nouvelle couverture ne pourrait pas aider à couvrir les frais de la chirurgie à cause de son historique médical. Romy et Katie espèrent que la générosité des autres pourra les aider à franchir cette étape cruciale vers la guérison.