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Le milieu de l’hiver est l’un des meilleurs moments pour voir de l’art bon et enrichissant. Voici cinq spectacles qui valent la peine de se lever du canapé et d’enfiler vos lainages.
Lucien Freud
La vérité charnue du grand peintre britannique né à Berlin obtient une grande scène tentaculaire dans ce spectacle du centenaire. Peu d’artistes modernes se sont aussi bien comportés aux côtés des maîtres anciens de la National Gallery. Freud appartient ici. Ses premières œuvres avec leur précision hallucinante imitent l’objectivité d’un ancien portraitiste allemand en Angleterre, Hans Holbein, mais son style plus tardif et plus lâche a été forgé en regardant longuement et durement un autre peintre de la Renaissance, Titien. Ses portraits sont non sentimentaux mais compatissants, charnels mais tout au sujet du mystère de la conscience.
Galerie nationale jusqu’au 22 Janvier
Hiéroglyphes
Tous les âges peuvent profiter de cette plongée profonde dans les mystères de l’Égypte ancienne. Les dieux et les mythes de cette civilisation nord-africaine ont confondu les générations suivantes avant que le langage pictural des pharaons ne soit déchiffré au début du XIXe siècle. La pierre de Rosette, découverte pendant les guerres entre l’Angleterre et la France révolutionnaire, a joué un rôle crucial dans cette quête car elle contient le même texte en trois langues et alphabets. Cette clé magique des hiéroglyphes est naturellement une vedette ici avec des papyrus comme le Livre des Morts, qui pourraient enfin être déchiffrés une fois le code brisé. Une exposition qui capture magnifiquement le frisson de la découverte de mondes perdus.
British Museum jusqu’au 19 février
Pieter Brueghel le Jeune
Quoi de plus parfait en hiver que l’art de la famille Brueghel ? La neige est l’un de leurs sujets de prédilection. Des paysans chaudement vêtus dansent et font la fête quelle que soit la saison dans les peintures de Pieter le Jeune, qui imitait l’exubérance roly poly rustique de son père (certes beaucoup plus brillant), dans des scènes pleines d’humour réconfortant. Le plus saisonnier de tous est l’estampe The Fat Kitchen de Pieter Bruegel l’Ancien – trop vrai après cette gourmandise de Noël.
Barber Institute, Birmingham jusqu’au 22 janvier
Sophie von Hellerman et Anne Ryan
Cette exposition gratuite située contre le grand mur vitré du Turner, face à la mer, vaut la peine d’être visitée. Les silhouettes découpées d’Anne Ryan dansent et fourmillent d’une énergie chaotique. Mais c’est la peintre Von Hellerman, née à Munich et basée à Margate, qui détient vraiment l’espace et le paysage marin avec ses grands fantasmes fluides, peints sur place, pleins de couleurs et de lumière pour donner vie aux jours sombres.
Turner Contemporary, Margate jusqu’au 16 Avril
JMW Turner avec Lamin Fofana
Il est impossible d’imaginer un hiver plus sombre ou plus étrange que les mondes de glace peints par Turner dans ses grandes scènes imaginaires de chasse à la baleine dans l’Arctique. Ses peintures de baleiniers piégés dans la glace mais toujours obsédés par la capture de baleines sont des merveilles blanches, bleues et ivoire de la mer gelée, de la brume rougeoyante et des équipages hystériques échoués. Cette exposition met en scène certaines des peintures marines les plus étranges de Turner contre des œuvres sonores de Fofana qui vous rappellent les navires négriers qui ont navigué de Liverpool. Tout cela fait une visite atmosphérique et mémorable à l’Albert Dock, avec son bassin sombre d’eau historique profonde.
Tate Liverpool jusqu’au 4 Juin
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