Xi et Kishida se rencontreront alors que la Corée du Nord tire un missile

[ad_1]

Publié le: Modifié:

Bangkok (AFP) – Les dirigeants de la Chine et du Japon tiendront jeudi leurs premiers entretiens face à face en trois ans, après que la Corée du Nord a tiré le dernier d’un bombardement de missiles record qui a fait monter en flèche les craintes nucléaires.

Le président chinois Xi Jinping se rend aux pourparlers à Bangkok depuis une réunion du G20 à Bali où le président américain Joe Biden l’a pressé d’user de son influence pour freiner les activités de Pyongyang.

Alors que Xi et le Premier ministre japonais Fumio Kishida se préparaient à se rencontrer, la Corée du Nord a tiré un missile balistique à courte portée et a averti Washington et ses alliés de s’attendre à une réponse militaire « plus féroce ».

Le couple se rencontrera en marge d’un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) axé sur la reprise pandémique et les turbulences économiques mondiales déclenchées par la guerre en Ukraine.

Le bureau de Kishida a condamné le dernier lancement par le Nord, qui s’ajoute à une rafale qui a commencé plus tôt ce mois-ci et a inclus un missile balistique intercontinental.

Séoul et Washington ont averti que le Nord pourrait se préparer à effectuer un essai nucléaire, qui serait son septième.

Biden a tenu la semaine dernière un sommet à trois à Phnom Penh avec ses alliés Kishida et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol pour discuter du dernier drame avec le Nord.

Le trio a publié une déclaration commune avertissant que tout nouvel essai nucléaire recevrait une réponse « forte et résolue », sans donner plus de détails.

Après ses entretiens avec Xi lundi, Biden a déclaré qu’il était convaincu que la Chine – principal allié diplomatique et économique de Pyongyang – ne voulait pas que le régime de Kim Jong Un intensifie davantage les tensions.

Blitz diplomatique

La Chine et le Japon – les deuxième et troisième plus grandes économies du monde – sont des partenaires commerciaux clés, mais les relations se sont détériorées alors que Pékin renforce son armée, projette sa puissance au niveau régional et adopte une ligne plus dure sur les rivalités territoriales.

Des missiles chinois tirés lors d’exercices militaires massifs autour de Taïwan en août seraient tombés dans la zone économique exclusive du Japon, et Tokyo a protesté contre ce qu’il appelle des violations aériennes et maritimes croissantes ces derniers mois.

Xi a eu pour la dernière fois des entretiens en face à face avec un Premier ministre japonais en décembre 2019, lorsqu’il a rencontré Shinzo Abe à Pékin, bien qu’il ait parlé à Kishida par téléphone.

La réunion de l’APEC – à laquelle assisteront également le président français Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane – couronne un blitz diplomatique en Asie, après le G20 et le sommet de l’ASEAN au Cambodge.

Le G20 a été bouleversé par la crainte qu’une frappe meurtrière de missiles sur la Pologne ne signale une dangereuse escalade de la guerre de la Russie en Ukraine.

Mais les dirigeants occidentaux ont décidé de sonner l’alarme, affirmant que l’explosion était probablement un accident, la Pologne et l’OTAN affirmant que l’explosion avait très probablement été causée par un missile ukrainien de défense aérienne lancé pour intercepter un barrage russe.

Les pourparlers au sommet historique de Biden et Xi lundi ont cherché à calmer leur rivalité, qui s’est fortement intensifiée ces dernières années alors que Pékin est devenu plus puissant et plus affirmé pour remplacer l’ordre dirigé par les États-Unis qui prévaut depuis la Seconde Guerre mondiale.

L’apaisement des tensions sera une bonne nouvelle pour les membres de l’APEC qui sont de plus en plus alarmés à l’idée de devoir prendre parti entre les deux plus grandes économies du monde.

Alors que les deux hommes s’affrontaient toujours sur la question de l’avenir de Taiwan autonome – un point d’éclair régional majeur – ils ont trouvé un terrain d’entente sur l’Ukraine.

Ils ont souligné que l’utilisation ou la menace d’utilisation d’armes nucléaires était inacceptable – une réprimande claire aux menaces du président russe Vladimir Poutine concernant sa guerre ratée en Ukraine.

Macron a atterri mercredi soir à Bangkok dans le but de relancer les ambitions stratégiques de la France dans la région Asie-Pacifique après le coup humiliant de l’Australie annulant un important contrat de sous-marins en 2021.

« Dans cette région très disputée, qui est le théâtre d’un affrontement entre les deux grandes puissances mondiales, notre stratégie est de défendre la liberté et la souveraineté », a déclaré Macron jeudi.

[ad_2]

Source link -33