Xi s’apprête à décrocher un troisième mandat historique alors que la Chine dévoile de nouveaux dirigeants

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Le Parti communiste chinois (PCC) est sur le point de confirmer le président Xi Jinping pour un troisième mandat historique à sa tête et de dévoiler les membres de son tout-puissant Comité permanent du Politburo (PSC).

La nomination dimanche de Xi au poste de secrétaire général du PCC consolidera sa position de dirigeant le plus influent de Chine depuis Mao Zedong et fera basculer le pays de manière décisive vers un régime à un seul homme après des décennies de partage du pouvoir entre son élite.

La nouvelle direction sera dévoilée dimanche à 04h00 GMT lorsque Xi devrait entrer dans le Grand Palais du Peuple de Pékin. Il sera suivi par les autres membres du Comité permanent du Politburo, composé de sept membres, par ordre décroissant de rang.

Le CPS devrait voir au moins quatre nouvelles nominations pour remplacer le Premier ministre Li Keqiang et les membres Han Zheng, Wang Yang et Li Zhanshu.

Les quatre étaient absents du nouveau Comité central du PCC de 205 membres, qui a été officiellement élu samedi lors de la session de clôture du Congrès, et parmi les rangs duquel un Politburo de 25 membres et le PSC encore plus élitiste sont choisis.

Li Keqiang, commandant en second du pays, est un partisan des réformes axées sur le marché, qui contrastent avec les mesures prises par Xi pour étendre le contrôle de l’État sur l’économie. Son retrait du CPS, bien qu’il ne soit pas inattendu, signale la mainmise étroite de Xi sur le pouvoir dans la deuxième économie mondiale.

Les analystes ont déclaré que l’omission de Li et Wang en particulier était un signe que le CPS était susceptible d’être empilé avec des personnes proches de Xi.

Aucun des deux ne semble avoir de relations de longue date avec Xi, alors que tous deux ont des liens avec la Ligue de la jeunesse communiste, un groupe autrefois influent qui, selon les experts, a perdu le pouvoir sous le président chinois.

Un spécialiste de la politique basé à Pékin, qui a demandé à ne pas être nommé parce qu’il n’est pas autorisé à parler aux médias, a déclaré à l’agence de presse Reuters que Li était la seule voix contraire au CPS.

« A première vue, Xi est libre de faire tout ce qu’il veut. Cela signifie qu’il ne fait plus face à aucune résistance ni freins et contrepoids au sein de la CFP. Toutes les politiques futures seront menées selon sa volonté », a déclaré le chercheur.

Chef de file « noyau »

À un moment inhabituel lors de la cérémonie de clôture, l’ancien président Hu Jintao, qui était assis à côté de Xi, a été escorté hors de la scène.

L’air affligé, Hu, 79 ans, a semblé résister à partir alors que les stewards l’escortaient. Il avait semblé légèrement instable dimanche dernier lorsqu’il avait été assisté sur la même étape.

Les médias d’État ont rapporté samedi soir que Hu avait insisté pour assister à la session malgré son malaise.

« Lorsqu’il ne se sentait pas bien pendant la séance, son personnel, pour sa santé, l’a accompagné dans une salle à côté du lieu de réunion pour se reposer. Maintenant, il va beaucoup mieux », a déclaré Xinhua sur Twitter.

Lors du Congrès, le parti a également approuvé des amendements à sa constitution visant à cimenter le statut central de Xi et le rôle directeur de sa pensée politique au sein du parti, qui compte environ 96 millions de membres.

Parmi les amendements, les « Deux Établis » définissent Xi comme le chef « central » du parti et ses idées comme les principes directeurs du développement futur de la Chine. Les « deux sauvegardes » assurent le statut « central » de Xi au sein du parti et l’autorité centralisée du parti sur la Chine.

« Quelle que soit la façon dont vous le regardez, c’est presque une victoire totale pour Xi », a déclaré Willy Lam, analyste politique à l’Université chinoise de Hong Kong, à l’agence de presse AFP.

Ces mesures permettront à Xi d’accéder à un troisième mandat en tant que président de la Chine, qui doit être officiellement annoncé lors des sessions législatives annuelles du gouvernement en mars.

Xi avait précédemment aboli la limite de deux mandats présidentiels en 2018, lui ouvrant la voie pour gouverner indéfiniment.

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