Les institutions financières mondiales font face à une nouvelle crise, avec les effondrements de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank aux États-Unis et les problèmes du Credit Suisse en Suisse. Les régulateurs tentent de rassurer les déposants et les investisseurs, mais les marchés restent volatils et les inquiétudes concernant les banques qui pourraient plier sous le poids des hausses de taux d’intérêt les plus rapides depuis des décennies sont en hausse. Dans ce contexte, la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, a offert des assurances ferme et optimistes lors d’une audience au Capitole, déclarant que le système bancaire américain « reste solide » et que les Américains « peuvent avoir confiance » en la sécurité de leurs dépôts.
La crise actuelle a été déclenchée par l’effondrement de la Silicon Valley Bank, une institution financière incontournable pour les entrepreneurs technologiques. Les déposants se sont précipités pour retirer leur argent, ce qui a entraîné la faillite de la banque. Les régulateurs ont annoncé ensuite que tous les déposants, y compris ceux qui détiennent des fonds non assurés dépassant 250 000 $, seraient protégés par une assurance-dépôts fédérale. Cependant, cette décision a été critiquée par les républicains, qui ont remis en question les assurances de Biden selon lesquelles les contribuables ne supporteraient pas le poids de l’engagement de rendre les déposants entiers.
Le Credit Suisse en Suisse a également connu des problèmes bien avant l’effondrement des banques américaines. Le principal actionnaire de la banque a décidé de ne plus injecter d’argent, ce qui a fait chuter les actions des banques européennes. La Banque centrale suisse a alors promis un prêt pouvant atteindre 50 milliards de francs (54 milliards de dollars) pour sauver la banque.
Dans ce contexte, les régulateurs aux États-Unis et en Europe tentent de rassurer les déposants sur la sécurité de leur argent. La Banque centrale européenne a même relevé ses taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage dans son dernier effort pour freiner l’inflation obstinément élevée, affirmant que le secteur bancaire européen est « résilient », avec des finances solides et beaucoup de liquidités disponibles.
Cependant, les marchés restent volatils et les inquiétudes concernant les banques qui pourraient plier sous le poids des hausses de taux d’intérêt les plus rapides depuis des décennies sont en hausse. Les investisseurs doivent donc rester prudents et suivre de près les développements de la crise financière actuelle.
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