Les séries sur la vie universitaire captivent par leur profondeur et leur exploration de thèmes matures. Elles évitent les transitions maladroites entre le lycée et l’université, plongeant directement dans la réalité des résidences et des cours. Des titres comme « Felicity », « The Sex Lives of College Girls », « Dear White People », « Community » et « Greek » illustrent cette diversité, mêlant drame, satire et humour, tout en offrant des personnages attachants et des intrigues marquantes.
Les séries télévisées sur la vie universitaire ne manquent pas d’audience, mais elles se distinguent par leur profondeur. L’un des principaux atouts ? Pas de transitions maladroites entre le lycée et l’université au fil des saisons — nous plongeons directement dans le tourbillon de la vie en résidence, des stages et des cours à 8 heures du matin.
En outre, les séries universitaires explorent des thèmes plus matures, s’étalant sur plusieurs saisons tout en offrant une continuité amicale entre les personnages même après l’obtention de leur diplôme.
Des frissons de ‘Scream Queens’ à la satire aiguisée de ‘Dear White People’ en passant par l’absurdité de ‘Community’, les shows universitaires explorent une vaste gamme de genres. Voici sept des meilleures séries à binge-watcher, que vous soyez en train d’éviter des examens ou que vous rêviez encore de ces moments où vous avez oublié d’étudier.
‘Felicity’
Petite leçon : Ne laissez pas votre amour de lycée dicter votre choix d’université. Une relation de lycée a rarement une chance de survivre à la première année, encore moins jusqu’à la remise des diplômes. Felicity Porter (Keri Russell) n’a pas reçu cette information.
Cette diplômée timide décide de renoncer à une bourse à l’Université de Stanford pour suivre son béguin — pas son petit ami, mais son béguin — dans une université non Ivy League à New York. Franchement, quelle était sa logique ?
Préparez-vous à un enchevêtrement de drames et à un triangle amoureux entre Felicity, son béguin Ben (Scott Speedman) et son conseiller résident Noel (Scott Foley), qui se complique encore plus avec d’autres personnages.
À visionner sur Hulu
‘The Sex Lives of College Girls’
Embarquer dans la vie universitaire marque une période de liberté et de transformation alors que l’on passe de l’adolescence à l’âge adulte. C’est l’occasion de tester des limites et de vivre des expériences impossibles sous le toit parental. Les quatre colocataires de “The Sex Lives of College Girls” le découvrent alors qu’elles naviguent dans leur nouvelle vie.
Ces nouvelles colocataires viennent de différents horizons, avec des personnalités variées, et il est peu probable qu’elles se soient rencontrées sans le hasard de la répartition universitaire. Whitney (Alyah Chanelle Scott), une star du football, est la fille d’un sénateur, tandis que Kimberly (Pauline Chalamet), issue d’un milieu conservateur, compense par un activisme parfois problématique.
De son côté, Bela (Amrit Kaur), aspirante scénariste comique, se rebelle contre sa stricte famille indienne, tandis que Leighton (Reneé Rapp) suit les traces de sa famille dans son cursus tout en explorant sa sexualité.
Malheureusement, la série a pris fin après trois saisons, laissant leurs vies sexuelles en suspens.
À visionner sur Max
‘Dear White People’
Alors que beaucoup de séries universitaires s’orientent vers le divertissement léger, “Dear White People” aborde des sujets sérieux. Basée sur le film de 2014 du même nom, cette série créée par Justin Simien se déroule à Winchester University, une institution fictive de la Ivy League, confrontée à des problématiques de racisme systémique et d’injustice sociale.
Cette série est particulièrement pertinente de nos jours. Bien qu’elle traite de sujets sociaux importants, elle le fait avec une touche d’absurde, mêlée à de la satire et de l’humour noir.
Samantha White (Logan Browning) lance une émission de radio sur le campus intitulée ‘Dear White People’, qui sert de fil conducteur pour aborder les enjeux qui se déroulent dans la série.
En matière de moments mémorables, “Dear White People” se distingue par sa quatrième et dernière saison, entièrement consacrée à une comédie musicale — un choix audacieux qui, bien que moins intense, a marqué les esprits.
À visionner sur Netflix
‘Community’
En matière de séries universitaires audacieuses, “Community” est sans égal. Elle se démarque par son inclusion d’un large éventail de personnages issus de différents âges et expériences.
La série se déroule dans un collège communautaire fictif, Greendale, où les intrigues extravagantes sont souvent dramatisées avec des touches de science-fiction et d’horreur, tout en conservant un mélange de personnages authentiques.
Nous y rencontrons Jeff Winger (Joel McHale), un avocat aux pratiques douteuses, Abed (Danny Pudi), passionné de cinéma, Britta (Gillian Jacobs), l’activiste désinvolte, Annie (Alison Brie), la perfectionniste, Shirley (Yvette Nicole Brown), la morale chrétienne et Pierce (Chevy Chase), le personnage souvent malvenu. Troy (Donald Glover) reste le seul à paraître normal dans cette bande.
“Community” a laissé une empreinte indélébile dans la culture populaire, au point que l’on évoque souvent les événements tragiques comme “la timeline la plus sombre”, et elle a même réalisé la blague méta de ‘six saisons et un film’ avec l’annonce de son film récemment approuvé.
À visionner sur Peacock
‘Greek’
Nous apprécions le contraste entre les frérots paresseux et les jeunes filles de sororité rigides et compétitives. La série de 2007 “Greek” incarne à la perfection cette dynamique des années 2000.
Se déroulant à l’Université fictive de Cyprus-Rhodes, elle met en lumière la sororité Zeta Beta Zeta et le frat Kappa Tau Gamma. Évidemment, il s’agit d’une représentation exagérée et légèrement irréaliste du système grec, offrant un aperçu des clichés universitaires que l’on retrouve dans les œuvres de fiction.