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jen 1972, le violoniste hongrois Sándor Végh est invité à donner des masterclasses à Prussia Cove, un domaine privé de Mount’s Bay, à l’extrême ouest des Cornouailles. Ce fut le début du Séminaire international des musiciens, qui est devenu un rendez-vous annuel dans le calendrier musical britannique, offrant une retraite tranquille aux étudiants et aux professeurs invités qui échangent des idées et jouent ensemble là-bas.
IMS Prussia Cove a régulièrement présenté certains des produits de ces rencontres dans le Wigmore Hall. Mais pour marquer son 50e anniversaire, il y a eu tout un week-end de conférences, de masterclasses et de récitals présidé par l’actuel directeur artistique, Steven Isserlis, et mettant en vedette certains des musiciens qui ont tant bénéficié de leur expérience à Prussia Cove.
Il y avait aussi de la nouvelle musique – des premières mondiales de pièces spécialement composées par György Kurtág, qui a autrefois donné des masterclasses à Prussia Cove, et Thomas Adès, qui a suivi ces cours et y enseigne maintenant lui-même. La pièce de Kurtág, Circumdederunt … in memoriam Rita Wagner, est une petite pièce solo typiquement écrite pour Isserlis et basée sur une mélodie de plain-chant à laquelle le violoncelle ajoute des frissons de trémolando ; Le Növények d’Adès est beaucoup plus substantiel – sept compositions de poèmes hongrois pour mezzo-soprano et sextuor avec piano, son premier cycle de mélodies en près de 30 ans.
Növények (« Plantes ») a été composé pour la superbe mezzo hongroise Katalin Károlyi, qui l’a présenté ici avec le Ruisi String Quartet, la contrebasse Graham Mitchell et le pianiste Joseph Havlat. Les poèmes – quatre de Sándor Weöres, les autres d’Attila József, Miklós Radnóti et Ottó Orbán – utilisent tous des images botaniques pour refléter des aspects de la vie humaine, et Adès leur donne des cadres musicaux fabuleusement variés, pleins de tours de passe-passe harmoniques magiques et de textures scintillantes. effets, pour la livraison impeccable et convaincante de Károlyi.
Flanquant la nouvelle musique se trouvaient deux quintettes. Le Quintette pour piano en ut mineur d’Ernö Dohnányi est l’œuvre qui lui a valu pour la première fois l’attention internationale. il essaie parfois un peu trop fort d’avoir un impact, mais un groupe dirigé par Anthony Marwood avec le pianiste Dénes Várjon, a fait de son mieux pour minimiser cette emphase. Le quintette en ut majeur de Schubert, dans une interprétation plutôt inégale qui n’a jamais vraiment atteint l’équilibre qu’il aurait dû, a terminé le concert.
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