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Le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré que son gouvernement déposerait la semaine prochaine un projet de loi pour mettre fin au serment obligatoire des élus au roi Charles de Grande-Bretagne, alors que la pression monte dans la province canadienne pour couper ces liens avec la monarchie.
Une nouvelle législation de la Coalition Avenir Québec (CAQ) au pouvoir fait suite à un projet de loi distinct présenté jeudi par le parti de gauche Québec solidaire qui permettrait aux élus de simplement prêter serment au peuple. du Québec.
« C’est, je pense, une relique du passé », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec solidaire, à propos du serment au roi Charles.
« Je pense qu’il y a un fort soutien au Québec pour moderniser nos institutions, pour faire en sorte que les représentants du peuple ne soient pas obligés en 2022 de prêter serment à un roi étranger.
Cela survient après que la mort de la reine Elizabeth en septembre a relancé le débat parmi les Canadiens sur la question de savoir si le pays devrait continuer avec le système de la monarchie britannique vieux de plusieurs décennies.
Le Canada est membre du Commonwealth des nations, composé principalement de pays de l’ancien empire britannique qui ont, ou ont eu, le monarque britannique à la tête de l’État.
Pourtant, dans de récents sondages d’opinion, les Canadiens ont exprimé un attachement minime à la monarchie britannique, en particulier dans le Québec majoritairement francophone, a déclaré Jack Jedwab, président de l’Association d’études canadiennes.
Un sondage Léger du 13 septembre sur les attitudes nord-américaines à l’égard de la monarchie britannique a montré que 87 % des Québécois ont déclaré n’avoir aucun attachement personnel, à peu près à égalité avec les Américains et contre 71 % en Colombie-Britannique et 73 % en Ontario.
Charles, 73 ans, est automatiquement devenu roi du Royaume-Uni et chef d’État de 14 autres nations, dont le Canada, lorsque sa mère, la reine Elizabeth, est décédée le 8 septembre.
Bien qu’il y ait déjà eu des appels au changement dans la province, la mort de la reine, combinée aux pressions de Québec solidaire et du Parti québécois (PQ), deux partis politiques qui soutiennent l’indépendance du Québec vis-à-vis du Canada, a rehaussé le profil de l’opposition au serment.
Jeudi, les trois élus du PQ qui n’ont pas prêté serment ont tenté sans succès d’entrer à l’Assemblée législative.
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