André Leon Talley commémoré par Naomi Campbell | Mode

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Pour ceux qui connaissaient André, il a oint les gens en se présentant pour eux, quoi qu’il arrive. Il ne t’a pas seulement poussé à être la meilleure version de toi-même, il t’a aussi appris à le faire.

Pour beaucoup d’entre nous qui avons commencé dans l’industrie de la mode dans les années 80, André était souvent notre voix quand nous avions l’impression de ne pas en avoir. En tant que rédactrice puis directrice de création chez US Vogue, il posait nos questions et plaidait en notre nom jusqu’à ce que nous apprenions à le faire nous-mêmes. Si nous étions à terre, il tendrait une main secourable. Si nous ne pouvions pas franchir une porte, il nous la poussait.

Sa conviction que le monde était à prendre était contagieuse et nous a propulsés au-delà de nos frontières. C’est André qui m’a encouragé à décrocher le téléphone et à appeler Anna Wintour et à demander mon premier American Vogue Couverture du numéro de septembre. C’était en septembre 1989.

Lorsque j’ai lancé l’association caritative Fashion for Relief en 2005, c’était pour collecter des fonds pour aider les survivants de l’ouragan Katrina, et j’ai dû organiser un défilé en l’espace d’une semaine. André s’est tenu à mes côtés tout au long du processus. Face à un obstacle, il disait : « Je sais que c’est sept jours, Omi, mais ça peut se faire. Il avait raison – et l’organisme de bienfaisance se porte bien 17 ans plus tard.

L’influence d’André n’était pas seulement dans l’industrie de la mode. Il s’est répandu dans le monde entier pour inclure le cinéma, la musique, les arts et la culture.

André Leon Talley avec Naomi Campbell lors de sa fête d'anniversaire en 2016.
André Leon Talley avec Naomi Campbell lors de sa fête d’anniversaire en 2016. Photo : Neil Rasmus/Neil Rasmus/BFA.com

En avril 2019, André m’a rejoint pour la Fashion Week à Lagos, un voyage que tout le monde disait qu’il n’était pas assez bien pour entreprendre. Mais encore une fois, il s’est présenté pour moi. Il était là, fauteuil roulant et tout, vêtu comme un roi nigérian, avec des créatifs assis à ses pieds écoutant sa sagesse. Quand nous sommes allés à l’église de Lagos ce dimanche de Pâques, il m’a dit que venir en Afrique était comme une épiphanie pour lui.

« Le luxe », a-t-il dit un jour, « c’est de pouvoir prendre le contrôle de sa vie, de sa santé et de la poursuite du bonheur d’une manière joyeuse. » Pendant les semaines de la mode saisonnières, André habille les chambres d’hôtel à sa guise, créant ainsi un « chez-soi loin de chez soi ». Rien n’allait jamais. Il draperait son espace de fourrures, de tissus et de bougies, apportant sa propre porcelaine et verrerie. Partout où il s’asseyait, il y avait un air de luxe, même si nous étions simplement assis dans notre lit, commandant le service de chambre et regardant la télévision.

André a illuminé les pièces, saisi toutes les opportunités et s’est assuré que tout le monde autour de lui comprenait qu’il pouvait en faire autant. C’est cet héritage, cet amour pour chaque instant, qui durera plus longtemps que les années qu’il a passées sur cette Terre. Il sera toujours ma famille choisie et il me manque énormément. Tout comme il a illuminé chaque pièce dans laquelle il est entré sur cette Terre, je sais qu’il illumine le ciel en ce moment, assis sur son trône bien mérité. Vole haut, roi, maintenant et pour toujours !

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