Critique de Mother Goose – le loufoque Ian McKellen règne sur une affaire moelleuse | Saison Panto

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jeSi vous ne venez que pour Ian McKellen, vous ne serez pas déçu. Il incarne l’indomptable Caroline Goose avec un aplomb fougueux. Une vision en nuisette frou-frou, robe Beefeater et sac à main Maggie Thatcher, il chante, danse, lance des œufs au public et laisse tomber des doubles sens souriants. Il est parfois incité à jouer Gandalf et fait brièvement irruption dans le discours de «qualité de la miséricorde» de The Merchant of Venice, ce qui nous laisse souhaiter plus.

Ian McKellen… nous laisse souhaiter plus.
Ian McKellen… nous laisse souhaiter plus. Photographie : Manuel Harlan

Mais même avec la luminosité de McKellen sur scène, cette pantomime semble mal ficelée et tendue dans son humour. John Bishop, jouant Vic Goose face à McKellen, nous dit qu’il sera aux prises avec la politique de l’état de la nation. Au début, il semble faire exactement cela. Les Gooses et leur sanctuaire d’animaux sont confrontés à la misère dans une crise du coût de la vie, avec des factures d’énergie qu’ils ne peuvent pas se permettre de payer jusqu’à ce qu’une oie secourue commence à pondre des œufs d’or.

Il y a des mentions de Cruella Braverman, un cochon en cravate scolaire appelé Boris, un lama qui s’identifie comme un âne et un personnage représentant la «compagnie d’énergie». Mais la satire du scénario de Jonathan Harvey est flasque et les références politiques non seulement manquent de mordant mais semblent oubliées à mi-parcours.

L’intrigue de la production semble jetée dans son ensemble, son écriture décousue et ses personnages fadement génériques. Les doubles sens sont épais et rapides mais sont trop familiers et sans surprise, des « gros bâtons de roche » au jeu de mots sur « cacatoès ». Sous la direction de Cal McCrystal, il y a une indiscipline dans l’action qui semble provenir d’un manque de cohésion et de polissage, même dans les limites tumultueuses de la forme panto.

Les performances de chant et de danse sont cependant fortes, en particulier les voix puissantes des fées, Encanta (Sharon Ballard) et Malignia (Karen Mavundukure). Mais les chansons elles-mêmes sont des succès pop aléatoires des années 1980 et 90 qui ne correspondent pas toujours à l’histoire et ont un son d’hymne de club daté, de Boom Shack-A-Lak à Right Said Fred.

Puissante poussière de fée… Sharon Ballard et Karen Mavundukure.
Puissante poussière de fée… Sharon Ballard et Karen Mavundukure. Photographie : Manuel Harlan

L’association de Bishop et McKellen semble également aléatoire. Ils sont tous les deux de grands interprètes, mais il n’y a pas d’alchimie naturelle entre eux et après un certain temps, les blagues sur le manque de formation d’acteur de Bishop commencent à sonner vrai.

Le spectacle repose finalement trop sur la présence scénique de McKellen sans travailler assez dur pour que sa part rende justice à son tour loufoque.

Mother Goose est au Duke of York’s, Londres, du 15 décembre au 29 janvier; puis en tournée au Royaume-Uni et en Irlande jusqu’au 1er avril.

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