Une ode aux sautes d’humeur

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je‘ai eu trois depuis le petit déjeuner, et il n’est même pas 11 heures

J’ai culminé (regarder, depuis la fenêtre de ma cuisine, un chat fixer une flaque d’eau), j’ai atteint un creux (l’impossibilité du triomphe cosmique) et j’ai oscillé dans un équilibre momentané. Et te revoilà, mon saute d’humeur. Sous les pavés, la plage. Sous l’instant brillant, la peau de banane. Haut, bas, ding, dong, rond et rond et rond… Je pense que tu pourrais m’épuiser. Mais je ne te rejetterai pas. Non, je ne te renierai pas. Je suis vivant en Amérique dans les années 2020, et l’homéostasie émotionnelle d’humeur égale n’est ni réalisable ni appropriée.

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En plus, ça a toujours été comme ça pour toi et moi. Depuis que j’ai vu Chariots de feu. « Toi, Aubrey, tu es mon homme le plus complet », dit Harold Abrahams, le sprinteur olympique motivé et nerveux, à son ami Aubrey Montague. Harold est sur la table de massage, lourd d’une connaissance de soi mélancolique, se faisant masser avant sa grande course. « Tu es courageux », dit-il à Aubrey, d’une voix triste et horizontale. « Compatissant. Gentil. Un homme content. C’est ton secret. Contentement! J’ai 24 ans et je ne l’ai jamais connu.

Grande scène. C’est ainsi que le binaire s’est implanté dans mon jeune esprit, en 1981. Vous pouviez être un Harold dans ce monde, saisissant, aspirant, piquant et perpétuellement changeant d’humeur – et avec une chance d’obtenir une médaille d’or – ou vous pouviez être un Aubrey. Et je savais lequel j’étais.

Mais être un Harold tout le temps, sur toute votre surface ? A quoi ça sert, échangistes d’humeur ? Pourquoi la nature nous a-t-elle fait cela ? Je vais vous dire pourquoi. Parce qu’elle a aussi ses humeurs. La lumière se déplace sur le visage de ce chat philosophe des flaques d’eau, la flaque d’eau change de couleur, et si je suis un raté aujourd’hui, je pourrais être un titan demain ou dans 10 minutes. Nous sommes fidèles, nous qui swinguons, aux humeurs du réel. Cet éclat de luminosité, ce pic de délice, s’estompera de manière fiable. Et à la base du grand nuage sombre, les petites fusées d’appoint de la joie sont déjà lancées.

Alors swing, humeur, swing. Nous twang follement entre l’aigu et le grave. Car si nous sommes extravagants dans nos réactions, nous sommes frugaux dans nos stimuli. Il ne faut vraiment pas grand-chose pour nous déclencher. Une feuille mouillée, un solo de guitare, un regard joyeux… Nous sommes les poids légers ; nous sommes les dates bon marché.

Difficile à vivre ? Eh bien, oui, peut-être. Je veux dire, bien sûr. Mais si vous ne m’appréciez pas en ce moment, puis-je demander votre patience ? Je suis comme un bus londonien. Il y aura un autre moi dans une minute.


Cet article paraît dans le Janvier/Février 2023 édition imprimée avec le titre « Ode to Mood Swings ».

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