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La majorité des victimes de la traite des êtres humains dans l’Union européenne sont des citoyens de l’UE, a déclaré Bruxelles lundi en dévoilant son intention de renforcer ses mesures existantes pour lutter contre ces infractions.
Les amendements proposés à la directive anti-traite incluent l’ajout du mariage forcé et de l’adoption illégale comme formes d’exploitation qui devraient être criminalisées. Bruxelles veut également rendre illégal l’utilisation sciemment d’un service – comme la prostitution ou les travaux de construction – fourni par une victime de la traite.
Pour répondre à un virage en ligne croissant, la Commission européenne souhaite également des sanctions plus sévères contre les entreprises responsables d’infractions de trafic.
Ces mesures sont actuellement volontaires pour les pays de l’UE. Mais la commissaire aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a déclaré aux journalistes que « très peu d’États membres, voire aucun, l’ont fait ».
« Nous avons vu que le nombre de criminels présumés a augmenté (au cours de) ces dernières années, mais le nombre de personnes condamnées n’augmente pas beaucoup. Donc, il y a toujours un énorme problème d’impunité », a ajouté Johansson.
L’ajout de ces amendements à la législation existante les rendrait obligatoires pour les 27 pays de l’UE.
Plus de 7 000 victimes de la traite sont enregistrées chaque année dans l’UE, bien que ce ne soit « que la pointe de l’iceberg », a déclaré Johansson.
Les femmes et les filles représentent 63 % des victimes et un peu moins d’un quart sont des enfants. La majorité — 53% — sont des citoyens de l’UE.
Plus d’un tiers des enfants victimes sont victimes de la traite dans leur propre pays, a déclaré Johansson. « Il n’est donc pas nécessaire de traverser la frontière pour être victime de traite.
La plupart des victimes – 51% – sont victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle et 28%, principalement des hommes, sont victimes d’exploitation par le travail, l’agriculture, la construction, la foresterie, la transformation des aliments, les services de nettoyage, l’entretien ménager et l’aide domestique étant répertoriés comme secteurs à haut risque.
Les propositions de la Commission européenne doivent maintenant être formellement approuvées par le Parlement européen et le Conseil européen pour être transposées dans le droit national.
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