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Le Parlement européen a annoncé lundi 2 janvier que sa présidente, Roberta Metsola, avait lancé « une procédure d’urgence » pour lever l’immunité de deux eurodéputés sur fond d’un scandale de corruption lié au Qatar.
Le parlement n’a pas donné les noms des législateurs. Mais des sources informées d’une enquête menée par les forces de l’ordre belges sur les allégations de corruption ont déclaré à l’AFP qu’il s’agissait d’un eurodéputé italien, Andrea Cozzolino, et d’un belge, Marc Tarabella.
Le Belge et l’Italien ont déjà été suspendus par leur groupe politique au Parlement européen ainsi que par leurs partis nationaux respectifs.
Le nom des deux eurodéputés est apparu dès le premier jour où le scandale a éclaté, après l’arrestation de l’eurodéputée grecque Eva Kaili le 11 décembre, lorsque les enquêteurs belges ont trouvé des « sacs d’argent » chez elle.
Parmi les personnes arrêtées le 11 décembre figurait Francesco Giorgi, le partenaire d’Eva Kaili, assistante de l’eurodéputé socialiste Andrea Cozzolino.
Le domicile de Tarabella a été perquisitionné le 10 décembre, en présence du président Metsola. Tarabella était vice-présidente de la délégation parlementaire « pour les relations avec la péninsule arabique ».
Entre-temps, Giorgi aurait avoué avoir reçu de l’argent pour que le Qatar, le Maroc et la Mauritanie fassent avancer leurs intérêts au Parlement européen, où Cozzolino assure la présidence de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb.
Selon la procédure, la demande de levée d’immunité doit d’abord être annoncée en plénière, ce qui pourrait avoir lieu le 16 janvier, puis être confiée à la commission des affaires juridiques du Parlement. Cette commission rédige alors une recommandation, pour ou contre la levée de l’immunité parlementaire, qui doit ensuite être votée en plénière.
Metsola aurait demandé à tous les départements et comités de donner la priorité à cette procédure, en vue de sa conclusion le 13 février.
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