Six déplacés syriens tués dans une frappe à la roquette du régime (moniteur)


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Kafr Jales (Syrie) (AFP) – Les tirs de roquettes du régime syrien ont tué six civils, dont deux enfants, dans des camps de fortune pour personnes déplacées dans le dernier bastion majeur du pays tenu par les rebelles tôt dimanche, a déclaré un observateur de la guerre.

Les victimes avaient toutes été déracinées de chez elles pendant les années de guerre en Syrie, a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni, qui dispose d’un large réseau de sources sur le terrain.

Plus de 30 roquettes ont explosé dans plusieurs zones, y compris les camps, à l’ouest de la ville d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

Le bombardement a blessé plus de 20 personnes en plus des personnes tuées, a indiqué l’Observatoire.

Un correspondant de l’AFP a vu des tentes fragiles détruites et brûlées, des taches de sang et des débris de roquettes sur les lieux.

Dans un hôpital voisin, le correspondant a vu les corps de deux jeunes filles.

La dernière poche d’opposition armée au régime du président Bachar al-Assad comprend de larges pans de la province d’Idlib et des parties des provinces voisines d’Alep, de Hama et de Lattaquié.

Hayat Tahrir al-Sham (HTS), dirigé par d’anciens membres de l’ancienne franchise syrienne d’Al-Qaïda, est le groupe dominant dans la région, mais d’autres groupes rebelles sont également actifs.

Selon l’Observatoire, les tirs de roquettes sont survenus le lendemain de la mort de cinq membres des forces syriennes lors d’un bombardement par un groupe affilié à HTS.

La région d’Idlib abrite environ trois millions de personnes, dont environ la moitié sont déplacées.

Ils font partie des millions de personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie par la guerre en Syrie depuis 2011. Près d’un demi-million de personnes ont été tuées.

Avec le soutien de la Russie et de l’Iran, Damas a récupéré une grande partie du terrain perdu au début du conflit syrien, qui a éclaté en 2011 lorsque le gouvernement a brutalement réprimé les manifestations en faveur de la démocratie.

Malgré des affrontements périodiques, un cessez-le-feu conclu en 2020 par Moscou et la Turquie – qui soutient les rebelles anti-Assad – a largement tenu dans le nord-ouest.



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