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Statut : 04/01/2023 10h44
La forte inflation en Grande-Bretagne pousse les gens à descendre dans la rue pour manifester – mais ce n’est pas seulement une question d’argent. Beaucoup sont épuisés, les infirmières se plaignent des soins de santé catastrophiques.
Nouvelle année, nouvelles grèves. Le calendrier des grèves en Grande-Bretagne montre de nombreux jours de janvier marqués en couleur : les infirmières feront à nouveau grève, les ambulanciers paramédicaux, les enseignants, les chauffeurs de bus et les cheminots aussi. Ces derniers sont en effet à nouveau suspendus depuis hier.
Imke Köhler
ARD Studio Londres
Accusation : le gouvernement a bloqué l’accord
Et même si ce sont différents syndicats qui appellent à des débrayages, le résultat final pour les navetteurs est souvent le même : ils ne peuvent pas aller de A à B. La femme n’atteindra pas son travail, avec des conséquences négatives pour son entreprise ; l’homme se plaint de la charge financière supplémentaire, alors que la vie est chère de toute façon.
Mick Lynch, le secrétaire général du RMT, le syndicat des cheminots, dit souhaiter que le conflit social soit réglé. Mais il n’a pas eu de nouvelles des employeurs depuis longtemps : il y a eu un silence radio depuis la mi-décembre, dit Lynch. Il accuse également le gouvernement de bloquer un accord et d’utiliser la situation pour dénigrer les syndicats. »
Une inflation élevée pousse les gens à la rue
Dans de nombreuses industries, une inflation élevée de plus de 10 % a poussé les gens dans la rue, mais ce n’est pas seulement une question d’argent.
Lynch, par exemple, se bat aussi pour l’équilibre travail-vie des salariés, comme il le dit, et pour que les conditions de travail ne se dégradent pas : « Si on ne défend pas ces conditions, on finira comme tous les petits salariés de cette société qui ont un travail précaire dépendant de ce que l’employeur approuve en ce moment. Et nos membres ne veulent tout simplement pas cela.
Le gouvernement accuse le syndicat de refuser de se réformer. La grève des rails n’est pas particulièrement bien accueillie par la population. Il en va tout autrement avec les arrêts de travail du personnel soignant. Ils trouvent le plus grand soutien à 66%, suivis des grèves paramédicales.
Les ambulances sont devant les cliniques
Richard Webber est l’un de ces ambulanciers paramédicaux. Lors de son dernier quart de travail – comme beaucoup de ses collègues – il est resté devant un hôpital pendant des heures dans son ambulance sans pouvoir faire venir son urgence. Il n’y a pas de lits gratuits. Webber est frustré: « Je trouve vraiment grotesque qu’un patient qui pourrait sortir occupe un lit et qu’un malade doive attendre dehors dans l’ambulance pendant huit ou dix heures avant de pouvoir être admis. »
Le problème : « Cela concerne l’ensemble du système. Nous avons trop peu de personnel infirmier et trop peu de capacité là-bas. La tâche la plus importante est de pouvoir faire sortir les patients de l’hôpital. Pour cela, nous devons étendre les soins et investir dans la zone. »
L’association professionnelle des médecins urgentistes estime que 300 à 500 personnes meurent chaque semaine parce que les soins d’urgence ne fonctionnent plus.
Royaume-Uni : la nouvelle année amène de nouvelles grèves
Imke Koehler, ARD Londres, 4.1.2023 10h08
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