Hydrogène vert — Le Maroc fait de grands pas

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La société belge John Cockerill a annoncé la création d’une joint-venture avec une société marocaine encore anonyme dans le but d’investir dans le développement de l’industrie naissante de l’hydrogène vert au Maroc. Les deux partenaires envisagent d’y construire une usine de production d’électrolyseurs. Selon Afrik21.

Selon Wikipédia, John Cockerill est passé de la production de moteurs à vapeur dans les années 1800 à la fabrication d’électrolyseurs au 21e siècle. « À la fin des années 2000, la société a développé des récepteurs solaires à haute température pour les centrales solaires, avec la première installation en 2014 dans le cadre de la centrale électrique Khi Solar One à Upington, en Afrique du Sud. John Cockerill a vendu 33 % de l’électrolyse haute pression d’hydrogène dans le monde en 2021. »

L’industrie de l’hydrogène a pris de l’ampleur en Afrique ces dernières années. Les électrolyseurs sont un équipement clé pour convertir l’énergie électrique en énergie chimique, notamment en hydrogène. Ces équipements pourraient bientôt être fabriqués au Maroc. C’est l’objectif principal de la joint-venture qui vient d’être constituée.

« Au Maroc, John Cockerill fabriquera des électrolyseurs alcalins. C’est la technologie la plus répandue pour la production d’hydrogène électrolytique, mais aussi pour la production de nombreux composés chimiques, dont le chlore. Il est donc très mature dans l’industrie. Selon John Cockerill, ses électrolyseurs alcalins « haute puissance » permettront de produire de l’hydrogène à moindre coût. Afrik21 écrit.

« L’entreprise, basée à Seraing en Belgique, fait son entrée sur le marché marocain au moment où de grands groupes annoncent des mégaprojets pour produire de l’hydrogène vert et ses dérivés, notamment l’ammoniac vert. C’est le cas de Total Eren, la filiale du groupe pétrolier français TotalEnergies, qui veut mettre en place des installations capables de transformer 10 GW d’électricité propre en hydrogène et ammoniac vert. Total Eren a obtenu du gouvernement marocain un terrain de 170 000 hectares dans la région de Guelmim-Oued Noun.

« Nous sommes honorés de pouvoir contribuer à la transition énergétique du Maroc à l’image des grandes réussites du Royaume, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile, et nous sommes déterminés à mettre en place un tel écosystème local autour des technologies de l’hydrogène », déclare Raphaël Tilot, John Président exécutif de Cockeril.

On s’attend à ce que Total Eren, dirigé par Pâris Mouratoglou, investisse 100 milliards de dirhams marocains (9,95 milliards de dollars). Pendant ce temps, le Maroc, dans le cadre de nouveaux accords, exportera de l’hydrogène vers l’Allemagne et le Portugal, et le gouvernement national a publié une feuille de route pour l’hydrogène vert. Voici plus de GH2: « Le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement a défini une feuille de route sur l’hydrogène vert en 2021 dans le cadre de la Commission nationale de l’hydrogène (créée en 2019). Le pays s’attend à une demande allant jusqu’à 30 TWh d’ici 2030 et 307 TWh d’ici 2050, ce qui nécessiterait 2 GW de sources d’énergie renouvelables.

« D’ici 2030, le pays envisage un marché local de l’hydrogène de 4 térawattheures (TWh) et un marché d’exportation de 10 TWh, qui, pris ensemble, nécessiteraient la construction de 6 GW de nouvelles capacités renouvelables et soutiendraient la création de plus de 15 000 emplois directs et indirects (MEM, 2021).

L’étude du Conseil mondial de l’énergie a estimé le marché mondial de l’hydrogène vert et de ses dérivés à 20 000 TWh en 2050. L’étude, « Economic Opportunities of Power-to-X in Morocco », a démontré que le Maroc pourrait représenter 4% de la demande mondiale d’ici 2030. « Sur la base des calculs de la feuille de route du pays, on estime que la filière hydrogène vert et ses dérivés au Maroc pourrait répondre à une demande comprise entre 13,9 TWh et 30,1 TWh en 2030, qui pourrait atteindre entre 153,9 TWh et 307,1 TWh en 2050. »

Ces initiatives sont un excellent exemple du développement des ressources naturelles de NAME soutenu par l’action gouvernementale, la capitale de l’Ouest et la recherche universitaire.


 


 


 

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