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Le député socialiste luxembourgeois Marc Angel a été élu de justesse vice-président du Parlement européen mercredi 18 décembre, occupant le poste laissé vacant par la députée grecque Eva Kaili, actuellement en garde à vue pour corruption.
Angel a été élu au second tour avec 307 voix, atteignant tout juste le seuil de 50% de 296 à élire.
Les deux autres candidates, l’Italienne Annalisa Tardino du groupe d’extrême droite Identité et Démocratie (ID) et la Française Gwendoline Delbos-Corfield du groupe Verts/ALE ont obtenu respectivement 185 et 98 voix.
L’élection d’Angel a été obtenue après que le Parti populaire européen (PPE) de centre droit et le groupe libéral Renew ont décidé de ne pas présenter de candidats. Cependant, les chiffres du scrutin secret suggèrent qu’un nombre important de députés des deux groupes se sont abstenus ou ont voté pour d’autres candidats.
« Après avoir entendu tous les candidats aujourd’hui, le groupe PPE a décidé de soutenir Marc Angel dans l’élection d’un nouveau vice-président du Parlement européen », a écrit mardi le groupe de centre-droit sur Twitter.
« Je suis honoré du soutien du groupe PPE. Je me réjouis de la poursuite de notre coopération pour obtenir des résultats pour nos citoyens », répondit Ange.
Le soi-disant scandale de corruption du Qatargate continue de dominer Bruxelles.
Début décembre, quatre personnes ont été arrêtées par les autorités belges suite à des allégations selon lesquelles elles auraient accepté de l’argent du Qatar en échange d’avoir influencé les évaluations du Parlement sur les violations des droits de l’homme dans l’État émirati. Parmi les accusés figuraient l’ancien député européen Pier Antonio Panzeri et l’ancien vice-président Kaili.
Le gouvernement qatari et Kaili ont nié tout acte répréhensible.
Mardi soir, Panzeri a conclu un accord de plaidoyer avec les procureurs belges, acceptant de divulguer des détails sur les pays impliqués et les pots-de-vin versés en échange d’une réduction des charges retenues contre lui.
Dans le sillage de cette affaire, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a présenté jeudi 12 janvier un projet de réformes visant à renforcer les contrôles sur le lobbying au sein des institutions.
Les règles comprennent une interdiction des députés européens dits « groupes d’amitié », des plans pour introduire des contrôles réguliers sur tous les lobbyistes dans le registre de transparence (leur demandant de vérifier les liens avec des pays tiers), pour publier toutes les réunions avec des tiers liées à un rapport du Parlement ou une résolution, et déclarer tout voyage à l’étranger.
Une source du groupe Renew a déclaré à EURACTIV qu’il y avait une forte volonté au Parlement de mettre en œuvre ces propositions avant les vacances d’été.
[Edited by Benjamin Fox]
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