Le point de vue de The Observer sur la position toxique du Royaume-Uni sur la culture du sucre

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Vers la fin de 2022, la secrétaire d’État à l’environnement, Thérèse Coffey, a engagé le Royaume-Uni à réduire de moitié l’impact des pesticides nocifs sur la faune et la flore du pays d’ici 2030. C’est une aspiration louable. La biodiversité en Grande-Bretagne, comme sur toute la planète, est en péril à mesure que le climat se réchauffe, que la pollution cause des dommages croissants au paysage et que les espèces exotiques se répandent dans la campagne. Une attention considérable sera nécessaire si nous voulons protéger la nature, qui est vitale pour notre santé, notre bien-être et notre survie, contre la dégradation continue. Limiter les dommages écologiques des pesticides est une initiative encourageante.

Malheureusement, les paroles de Coffey n’ont pas été suivies d’effets. Incroyablement, le ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales a décidé de lever les restrictions sur l’utilisation d’une classe de toxines puissantes très dangereuses et d’autoriser leur libération sur les cultures. Les néonicotinoïdes ont été décrits comme le Novichok des abeilles : une seule cuillère à café suffit à en tuer plus d’un milliard, selon les scientifiques.

Pour cette raison, le comité d’experts britannique sur les pesticides a fait valoir la semaine dernière que les demandes d’utilisation de ces toxines pour protéger les cultures de betteraves sucrières contre les attaques de pucerons devraient être rejetées. Pour la troisième année consécutive, cet avis a été rapidement rejeté et leur dispersion a reçu le feu vert du Defra. Un tel contournement des conseils d’experts contraste fortement avec l’Union européenne, qui a clairement indiqué qu’en raison de leur toxicité alarmante, les néonicotinoïdes, comme ces produits chimiques sont également connus, n’ont aucun rôle à jouer dans l’agriculture moderne. L’UE a refusé toutes les demandes d’autorisation de pulvérisation sur les cultures en Europe.

L’insistance contrariante du gouvernement britannique sur l’utilisation des néonics a consterné de nombreux scientifiques et militants écologistes. En utilisant une classe de produits chimiques capables d’avoir des effets aussi pernicieux simplement pour protéger le sucre des maladies transmises par les pucerons, le gouvernement met en danger une foule d’autres espèces d’insectes, y compris les abeilles et d’autres pollinisateurs qui sont essentiels à l’épanouissement de nos cultures et de nos fleurs.

Les néonics s’accumulent dans le sol, s’accumulent dans les racines des fleurs sauvages et s’accumulent dans les ruisseaux et les étangs.

Les dangers posés par de tels réservoirs de poison sont considérables. Pourtant, elles sont prises simplement pour protéger l’approvisionnement en betteraves sucrières au Royaume-Uni. Et cela n’inspire pas confiance dans les affirmations du gouvernement d’avoir de véritables références vertes lorsque le processus d’autorisation est entouré de secret, sans qu’aucune indication ne soit donnée sur les raisons de l’approbation de ces puissantes toxines. Une meilleure solution, proposée par de nombreux scientifiques, serait de diversifier et de cultiver d’autres cultures plus nutritives qui ne renforcent pas les problèmes d’obésité croissants du pays.

Lors de la Cop15, les pourparlers de l’ONU sur la biodiversité à Montréal en décembre, le gouvernement britannique a appelé à une ambition mondiale dans la lutte contre les pesticides. La décision de la semaine dernière sur les néonicotinoïdes a été désastreusement en deçà de ses propres proclamations et souligne une fois de plus le fossé qui sépare les déclarations vertes de l’administration conservatrice actuelle et les mesures qu’elle prend réellement pour faire face à la crise environnementale qui menace de nous submerger.

Ce dernier point est crucial et doit être soigneusement gardé à l’esprit lors de l’examen d’autres déclarations environnementales récentes du gouvernement. L’une des plus importantes d’entre elles a été l’annonce, faite ce mois-ci par Coffey, de programmes de subventions qui récompenseront les agriculteurs anglais pour une série d’actions respectueuses de l’environnement et renforçant la force écologique de leurs terres. Ce sont des aspirations admirables. Nous ne pouvons qu’espérer que ces engagements auront une durée de vie plus longue que ceux concernant les pesticides que le secrétaire à l’environnement a pris l’année dernière.

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