Les français n’ont plus de carburant

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Paris – Les avalanches de voitures se multiplient devant les stations-service partout en France – ou les pompes sont complètement désertes. Une grève nationale dans les raffineries provoque des pénuries de carburant et une hausse des prix !

Après environ deux semaines de grèves, il y a désormais des bouchons dans environ un tiers des stations-service françaises, des chauffeurs font la queue, se bousculent ou sillonnent les villes pendant des heures à la recherche de carburant.

Les gens ne peuvent plus se rendre au travail en voiture, faire les courses ou emmener leurs enfants à l’école. Les artisans ne peuvent plus utiliser certaines camionnettes de livraison faute de carburant et le personnel soignant à domicile doit annuler des rendez-vous. Et maintenant, on craint que les services de bus et les agriculteurs ne soient également entravés. Au grand dam des automobilistes, certaines stations-service ont également fortement augmenté leurs prix.

Longues files d’attente devant une station-service à Bron près de Lyon

Photo : OLIVIER CHASSIGNOLE/AFP

Plus de 60% de la capacité de raffinage de la France sera fermée par les grèves, faisant grimper les prix du diesel et forçant le pays à augmenter ses importations de carburant.

Six des sept raffineries du pays sont touchées par les grèves, et le syndicat CGT veut faire passer une augmentation de salaire de 10% dans les raffineries du groupe énergétique Total.

Le gouvernement français prend donc désormais des mesures énergiques. La Première ministre Élisabeth Borne a ordonné mercredi la mise en service du personnel nécessaire à la raffinerie de Port-Jérôme en Normandie, a indiqué à Paris le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. « Les effets du conflit du travail sont devenus insupportables pour trop de Français. »

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L’engagement de service des salariés doit permettre le remplissage des camions-citernes dans les raffineries, a précisé le porte-parole du gouvernement.

Si les livraisons aux stations-service reprennent, la situation pourrait se normaliser d’ici quelques jours. La majorité des syndicats concernés rejettent la grève, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles l’État intervient.

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