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Dans un champ aux Pays-Bas, les antennes sont réparties autour d’un tracé circulaire.
Ils font partie du LOFAR : le plus grand télescope radiofréquence paneuropéen. En Europe, il existe environ 50 stations comme celle d’Exloo, avec des milliers d’antennes réparties sur tout le continent. Ils constituent un œil unique pour explorer les confins de l’univers.
« Plus vous éloignez les antennes, plus vous pouvez regarder les objets avec précision », explique Maaijke Mevius, chercheur à ASTRON. « Avec LOFAR, nous étudions l’univers primitif. Nous pouvons l’étudier et remonter très loin dans le temps jusqu’aux 500 premiers millions d’années après le Big Bang. «
Des milliers d’antennes
Le super télescope LOFAR est né il y a 13 ans (le nom signifie Low Frequency Array). Contrairement aux télescopes paraboliques, les milliers d’antennes de ce récepteur paneuropéen sont plus sensibles aux ondes électromagnétiques à basse fréquence et « voient » tout le ciel en même temps.
Toutes les données générées par les différentes stations sont stockées dans un supercalculateur et traitées à ASTRON, siège du projet. Mais comment font-ils et que constatent-ils ?
« Nous devons amplifier ce signal plus d’un million de fois », déclare Wim Van Capellen, responsable de programme chez ASTRON, en montrant un écran coloré. « Et ce que vous voyez ici, c’est qu’avant les trucs rouges et jaunes en arrière-plan, c’est le signal que nous recherchons. Nous pouvons regarder d’autres planètes mais. Nous regardons aussi beaucoup plus loin vers les galaxies et les trous noirs qui sont très loin de nous et essayer de comprendre comment l’univers s’est formé. »
Dix pays participants
Dix pays participent au LOFAR : Pays-Bas, Irlande, Royaume-Uni, France, Allemagne, Pologne, Lettonie, Suède, Italie et Bulgarie.
Il y a 54 stations déployées avec plus de 110 000 antennes.
La politique européenne de cohésion a contribué pour plus de 10,8 millions d’euros à ce projet doté d’un budget de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Neways Electronics fait partie d’un groupe d’entreprises régionales de haute technologie impliquées dans le défi LOFAR : créer des centaines de milliers d’antennes à faible coût capables d’envoyer des données en temps réel sur une large zone. Elle fabrique les cartes électroniques des antennes LOFAR.
« Nous avons produit une carte très complexe pour ASTRON », explique Michel Postma, directeur général de Neways Electronics. « La carte elle-même contient un total de 6000 composants. Et je pense qu’en raison de la production de cette carte complexe, ASTRON nous a également mis au défi d’aller plus loin dans les compétences technologiques dont nous avons besoin. »
LOFAR fait partie des 15 projets financés par l’Europe qui ont remporté les derniers prix RegioStars.
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