L’Azerbaïdjan accuse Macron de « parti pris » pro-arménien

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L’Azerbaïdjan a dénoncé vendredi 14 octobre comme « inacceptables et partiaux » les récentes remarques du président français Emmanuel Macron sur le conflit qui dure depuis des décennies entre Bakou et son ennemi juré, l’Arménie.

Bakou et Erevan ont mené deux guerres – en 2020 et dans les années 1990 – pour la région azerbaïdjanaise peuplée d’Arméniens du Haut-Karabakh, qui, selon le droit international, est un territoire azerbaïdjanais.

Des affrontements meurtriers en septembre le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, loin du Haut-Karabakh proprement dit, ont fait craindre un conflit total.

Dans des commentaires à la télévision française mercredi, Macron a déclaré que « l’Azerbaïdjan a lancé une guerre terrible, avec de nombreux morts, des scènes atroces et a repris le territoire » du Karabakh.

Plus récemment, « l’Azerbaïdjan a lancé plusieurs offensives le long de la frontière (avec l’Arménie). Nous les avons condamnés. Nous n’abandonnerons pas les Arméniens.

Selon des experts, l’Azerbaïdjan a lancé les derniers assauts.

La France abrite une diaspora arménienne influente.

Les remarques étaient « inacceptables et biaisées », a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères à Bakou, ajoutant que « l’Azerbaïdjan est obligé de reconsidérer les efforts de la France dans la médiation » des pourparlers arméno-azerbaïdjanais.

Vendredi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, son homologue arménien Ararat Mirzoyan et l’Azerbaïdjanais Jeyhun Bayramov se sont rencontrés pour des entretiens dans la capitale kazakhe Astana.

Après une série d’efforts diplomatiques de l’Union européenne et des États-Unis, les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais se sont rencontrés le 3 octobre à Genève pour commencer à rédiger le texte d’un futur traité de paix.

La semaine dernière, l’Union européenne a annoncé une « mission civile de l’UE » en Arménie pour aider à délimiter les frontières avec l’Azerbaïdjan.

La décision a été prise lors d’une réunion le 6 octobre à Prague entre le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, Macron et le président du Conseil européen Charles Michel.

Les pourparlers de Prague suscitent l’espoir d’un processus de normalisation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

Dans un nouvel effort de médiation à quatre pour résoudre l’impasse entre Erevan et Bakou, les parties prenantes ont annoncé jeudi (6 octobre) que l’UE enverra une « mission civile » en Arménie pour aider à délimiter les frontières avec l’Azerbaïdjan.

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, l’Azerbaïdjanais …

La guerre de six semaines à l’automne 2020 a coûté la vie à plus de 6 500 soldats des deux côtés et s’est terminée par un cessez-le-feu négocié par la Russie.

Dans le cadre de cet accord, l’Arménie a cédé des pans de territoire qu’elle contrôlait depuis des décennies et Moscou a déployé environ 2 000 casques bleus russes pour superviser la fragile trêve.

Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée en 1991, les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh se sont séparés de l’Azerbaïdjan. Le conflit qui a suivi a fait environ 30 000 morts.

(Édité par Georgi Gotev)



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