Agression sexuelle: l’ancien pasteur rejette l’accusation

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Sarrebruck/Trèves (dpa/lrs) – Un pasteur à la retraite du diocèse de Trèves doit répondre d’agressions sexuelles depuis lundi. Il aurait exhorté un acolyte de 14 ans à tolérer les actes sexuels sur lui-même. Au début du procès devant le tribunal de district de Sarrebruck, l’homme de 69 ans a rejeté l’accusation « avec force ». « Le crime présumé de coercition n’a pas eu lieu et je suis convaincu que cela ressortira également au cours du procès », a-t-il déclaré. Il a refusé de donner des informations personnelles au tribunal.

Selon l’acte d’accusation, l’homme aurait invité le jeune de 14 ans à passer la nuit au presbytère de Freisen, en Sarre, en 1997. Là, il lui aurait donné plusieurs verres de vin à boire le soir. Plus tard, il l’a poussé de force sur un lit, l’a touché sexuellement et a ignoré ses demandes d’arrêt. Finalement, le garçon a réussi à se libérer et à fuir. Lorsqu’il s’est échappé de l’accusé, il s’est enfermé dans la salle de bain et a appelé à l’aide par une fenêtre ouverte.

Le principal témoin à charge, qui serait également devenu pasteur, doit être entendu mardi. A la demande de son co-demandeur, son interrogatoire est fermé au public. La procédure remonte à une plainte pénale déposée par le diocèse de Trèves après que la personne lésée eut donné des informations au bureau officiel de l’archevêque de Cologne. Jusqu’à présent, sept jours de procès supplémentaires sont prévus, de sorte qu’un verdict pourrait tomber le 13 mars.

Avant le procès, des membres de l’association Missbit (« victimes d’abus dans le diocèse de Trèves » eV) ont manifesté devant le bâtiment dans la matinée. Parmi eux se trouvait un homme de 39 ans qui, selon ses propres déclarations, a également été victime d’abus sexuels par l’accusé en 1999 à l’âge de 15 ans. Selon ses propres déclarations, il avait porté plainte en 2006, mais l’accusation était prescrite car aucune violence physique n’avait été utilisée.

L’homme est l’une des nombreuses autres victimes qui devraient témoigner jeudi et vendredi. L’avocat de la défense de l’accusé a demandé que le public en soit exclu car les interrogatoires pouvaient donner un aperçu de la sphère sexuelle de son client. Le codemandeur a refusé parce que seuls les témoins avaient le droit de déposer une demande. Le tribunal prévoit de rendre sa décision mardi. (Az : 3 KL 16 Js 143/21 (11/22).

© dpa-infocom, dpa:230212-99-570028/6

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