Des secouristes rebelles syriens appellent à l’aide après la mort d’un enfant blessé par le tremblement de terre

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Idleb (Syrie) (AFP) – Les secouristes des Casques blancs dans le nord-ouest de la Syrie, tenu par les rebelles, ont appelé vendredi à l’aide internationale pour sauver les personnes blessées par écrasement suite au tremblement de terre après la mort d’un garçon qu’ils ont secouru.

Le groupe avait dirigé les efforts de sauvetage dans les zones tenues par les rebelles sans pratiquement aucune aide extérieure après qu’un séisme de magnitude 7,8 qui a frappé la Syrie et la Turquie déchirées par la guerre le 6 février a tué plus de 46 000 personnes.

« Malheureusement, Arslan Berri, l’un des enfants que nous avions sauvés, est décédé », a déclaré à l’AFP le chef des Casques blancs Raed Saleh.

« Le monde doit se tenir aux côtés des enfants et de tous ceux qui sont touchés par le syndrome de l’écrasement », a-t-il déclaré, exhortant le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à « agir et répondre de toute urgence » à de tels cas.

La condition survient dans les membres privés de circulation sanguine pendant trop longtemps et peut provoquer une insuffisance rénale, des complications cardiaques et d’autres complications potentiellement mortelles.

Le 10 février, Saleh a accusé les Nations Unies d’avoir commis un « crime » avec sa lenteur de la réponse de l’aide au nord-ouest après le tremblement de terre.

Deux jours plus tard, le chef des secours de l’ONU, Martin Griffiths, a reconnu que le corps avait « abandonné le peuple du nord-ouest de la Syrie ».

Le dernier appel à l’aide des Casques blancs est intervenu au lendemain du décès de Berri, âgé de trois ans, d’une défaillance multiviscérale et d’une septicémie suite à l’écrasement de ses membres inférieurs, a déclaré à l’AFP son médecin Muhib Kaddour.

« Nous avons fait tout ce que nous pouvions », a déclaré le médecin.

Saleh, dont le groupe a perfectionné ses compétences de sauvetage pendant les années de guerre civile en Syrie, a déclaré que « des centaines de personnes blessées lors du tremblement de terre souffrent de cette maladie et ont besoin de soins médicaux avancés ».

Mais le secteur médical de la région a été « très épuisé » par la guerre, les dégâts causés par le tremblement de terre, la pandémie de Covid-19 et une épidémie de choléra, a-t-il ajouté.

Des années de frappes aériennes russes et de bombardements du régime sur des hôpitaux et d’autres infrastructures civiles ont mis à mal le secteur de la santé de la poche rebelle, a-t-il dit, et les survivants du séisme ne peuvent pas facilement se faire soigner à l’étranger.

Jeudi, la Turquie a autorisé pour la première fois deux enfants blessés lors du séisme à quitter les zones tenues par les rebelles pour se faire soigner. L’un d’eux était une fillette syrienne de neuf ans atteinte du syndrome d’écrasement.

Le père décédé de Berri berçait toujours l’enfant dans ses bras lorsque les secouristes l’ont retrouvé, avait précédemment indiqué son oncle à l’AFP.

Le garçon était le seul survivant de sa famille immédiate.

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