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La ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, rencontrera mardi 28 février douze homologues à Stockholm pour discuter du lancement potentiel d’une toute nouvelle « alliance nucléaire » au sein de l’UE.
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Mme Pannier-Runacher sera à Stockholm les lundi et mardi (27 et 28 février) pour deux jours de discussions informelles avec les autres ministres européens de l’énergie et des transports.
À l’ordre du jour, la prochaine réforme du marché européen de l’électricité, un débat sur la sécurité énergétique avant l’hiver prochain, ainsi que la compétitivité industrielle du bloc en ce qui concerne la future politique énergétique.
Dans ce contexte, la France entend poser la question de l’énergie nucléaire.
Selon le cabinet du ministre, Pannier-Runacher devrait réunir 12 de ses homologues à Stockholm le 28 février, ainsi que la Commission européenne, pour discuter d’une « alliance nucléaire » en Europe.
Aux côtés de la France, les douze ministres qui rejoignent Pannier-Runacher à Stockholm sont originaires de Bulgarie, Croatie, République tchèque, Finlande, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède.
Un projet que la ministre française réclame « de tout son cœur » pour affirmer « la contribution du nucléaire à nos objectifs climatiques et à la sécurité énergétique en Europe », selon les termes employés par l’équipe de Pannier-Runacher.
Pour l’heure, le ministère n’a donné aucun détail sur le contenu de cette alliance. Une déclaration commune serait à l’étude mais n’a pas encore été confirmée dimanche.
Néanmoins, le message est clair : « envoyer un signal fort dans les différentes négociations européennes ».
Lobbying français
Dans son entreprise, Paris espère s’appuyer sur les dernières victoires des partisans du nucléaire.
En effet, le 9 février, la commission de l’énergie du Parlement européen a officiellement reconnu l’hydrogène d’origine nucléaire comme une source d’énergie à faible émission de carbone.
Le lendemain (10 février), EURACTIV révélait que la France et les pays pro-atomiques avaient obtenu que l’hydrogène d’origine nucléaire puisse être exempté des règles dites « d’additionnalité » sur la fabrication d’hydrogène renouvelable, à condition que sa production « soit située dans un zone d’appel d’offres où l’intensité des émissions d’électricité est inférieure à 18 gCO2eq/MJ ».
C’est clairement le cas en France, où l’ensemble du réseau électrique est décarboné grâce au nucléaire.
Suite à cela, le ministère français de la transition énergétique a appelé à plus de « cohérence » dans les futurs textes sur l’hydrogène, notamment au sein de la directive énergies renouvelables (RED3) en cours de négociation à Bruxelles.
« Nous devons maintenant appliquer cette logique à nos objectifs d’hydrogène renouvelable dans la directive RED3 », a déclaré Pannier-Runacher.
Auparavant, le cabinet du ministre de l’énergie avait jugé « intéressante, intelligente et raisonnable » la proposition faite par Pascal Canfin, le président de la commission de l’environnement du Parlement, d’introduire une « pondération » bas carbone pour les objectifs d’énergies renouvelables inclus dans la directive RED3.
Enfin, le législateur centriste français Christophe Grudler mentionné le 16 février une réunion à Bruxelles réunissant une vingtaine de députés européens autour de Pannier-Runacher pour discuter de la contribution du nucléaire aux objectifs de décarbonation de l’UE.
Ainsi, la France profite de ses dernières victoires au niveau de l’UE pour mettre en avant la « contribution du nucléaire à nos objectifs climatiques et à la sécurité énergétique en Europe », a précisé le cabinet du ministre.
[Edited by Frédéric Simon]
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