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Le citoyen français Benjamin Brière est toujours dans une prison iranienne malgré son récent acquittement par une cour d’appel, a déclaré jeudi son avocat.
Incarcéré en mai 2020, Brière a été condamné à huit ans de prison pour espionnage.
Il est l’un des nombreux étrangers que les militants disent que l’Iran a emprisonnés dans une stratégie de prise d’otages pour obtenir des concessions de l’Occident.
Son avocat basé en France, Philippe Valent, a déclaré dans un communiqué transmis à l’AFP qu’une cour d’appel iranienne avait innocenté son client de toutes les charges et ordonné sa libération le 15 février.
Mais les gardiens de la révolution iraniens, la branche des forces de sécurité chargée de la préservation du régime, « le maintiennent en prison malgré cette déclaration d’innocence », a-t-il déclaré.
« Sa libération a été empêchée au dernier moment », a-t-il déclaré à l’AFP.
Détenu à la prison de Vakilabad dans la ville orientale de Mashhad, Brière poursuit une grève de la faim qu’il a entamée il y a un mois et est « épuisé physiquement et mentalement », a déclaré Valent.
Valent, qui avait précédemment qualifié les accusations d’espionnage contre son client de « fiction », a déclaré jeudi que leur « nature arbitraire » était « évidente de manière flagrante ».
Il a dit que la famille de Brière exigeait sa libération immédiate.
« Cette situation est totalement incompréhensible », a déclaré à l’AFP Blandine Brière, sa sœur.
Elle a dit que la famille avait décidé de ne pas rapporter le verdict de la cour d’appel plus tôt dans l’espoir que la situation pourrait être résolue tranquillement.
Un autre détenu en Iran, le citoyen franco-irlandais de 64 ans Bernard Phelan, détenu depuis le 1er octobre, a suspendu en janvier une grève de la faim qui comprenait le refus d’eau, à la demande de sa famille, qui craignait pour sa vie.
Phelan, un consultant en voyages basé à Paris, a été arrêté alors qu’il voyageait et est détenu à Mashhad, dans le nord-est de l’Iran.
L’Iran l’accuse de propagande anti-gouvernementale, une accusation qu’il a niée.
Six ressortissants français sont actuellement détenus en Iran.
Le ministère français des Affaires étrangères a condamné à plusieurs reprises l’Iran pour ce qu’il appelle la « diplomatie des otages ».
(AFP)
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