Puis-je dire un mot sur… le nouveau guide de style absurde de Transport for London | Jonathan Bouquet

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Jransport for London proclame fièrement : « Notre objectif est de maintenir le fonctionnement et la croissance de Londres et d’améliorer la vie dans la ville. Chaque trajet compte pour nous et nous faisons tout notre possible pour que le réseau de transport soit sûr, fiable et adapté à l’avenir. À cette fin, il a produit un nouveau guide de style, offrant des conseils au personnel sur les expressions à utiliser ou non, telles que «avec personnel» plutôt que «avec équipage», «collision» plutôt qu’«accident» (je ne sais pas pourquoi, mais laissez nous transmettons).

Un diktat m’a laissé perplexe. Le personnel est instamment prié « d’éviter si possible de désigner les conflits par leur nom » et, par exemple, d’utiliser « fin des années 1940 » au lieu de « après la Seconde Guerre mondiale ». Comment TfL pense-t-il qu’il est juste de négliger l’un des événements les plus cataclysmiques et traumatisants du 20e siècle ? Sommes-nous vraiment devenus une telle nation de milksops que nous ne pouvons pas faire face à la vérité tragique de l’histoire ? J’exhorte le maire de Londres, Sadiq Khan, à dire à la direction de TfL de se ressaisir et de s’occuper de ce qui compte le plus pour ses «clients» – arriver à destination à temps.

En parlant de décisions absurdes, qu’allons-nous penser de ce qui se passe à la Royal Mint ? Depuis 1000 ans, le nom du monarque est inscrit en latin sur les monnaies du royaume. Pas plus. Le roi Charles ne sera plus Carolus, mais Charles. Pourquoi? Car, dit un panjandrum de la Royal Mint, c’est « pour s’en assurer [the coinage] est accessible à un public moderne ». Depuis quand les pièces doivent-elles être accessibles, pour l’amour du ciel ? Je ne connais personne qui lit les pièces de monnaie, à part ces âmes vaillantes qui les collectionnent. La plupart des gens les comptent, voire les accumulent en ces temps difficiles. Ils ne veulent pas l’accessibilité mais la disponibilité.

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Jonathan Bouquet est un chroniqueur d’Observer

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