Manifestations contre le président français Emmanuel Macron alors que son projet de loi sur les retraites est adopté de force par le Parlement

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Des travailleurs de l’assainissement en grève ont bloqué une usine de collecte de déchets qui abrite le plus grand incinérateur d’Europe pour souligner leur détermination, et des étudiants universitaires ont quitté les amphis pour se joindre aux grèves. Les dirigeants de l’influent syndicat CGT ont appelé les gens à quitter les écoles, les usines, les raffineries et autres lieux de travail.

Les dirigeants syndicaux n’étaient pas les seuls à être en colère contre le projet de Macron de faire travailler les citoyens français pendant deux ans de plus avant de pouvoir prétendre à une retraite à taux plein. Les partis d’opposition devaient entamer vendredi plus tard les procédures d’un vote de censure contre le gouvernement dirigé par la Première ministre Elisabeth Borne. Le vote aurait probablement lieu au début de la semaine prochaine.

Macron a ordonné jeudi à Borne d’utiliser un pouvoir constitutionnel spécial pour faire passer le projet de loi sur les retraites très impopulaire sans vote à l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français.

Risque calculé

Son risque calculé a exaspéré les législateurs de l’opposition, de nombreux citoyens et syndicats. Des milliers de personnes se sont rassemblées jeudi pour protester sur la place de la Concorde, qui fait face au bâtiment de l’Assemblée nationale. A la tombée de la nuit, les policiers ont chargé les manifestants par vagues pour dégager la place. De petits groupes se sont ensuite déplacés dans les rues voisines du quartier chic des Champs-Élysées, allumant des incendies de rue.

Des scènes similaires se sont répétées dans de nombreuses autres villes, de Rennes et Nantes dans l’est de la France à Lyon et la ville portuaire méridionale de Marseille, où les vitrines des magasins et les façades des banques ont été brisées, selon les médias français.

310 personnes arrêtées

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré vendredi à la radio RTL que 310 personnes avaient été arrêtées dans la nuit. La plupart des arrestations, 258, ont eu lieu à Paris, selon Darmanin.

Les syndicats qui avaient organisé des grèves et des marches contre un relèvement de l’âge de la retraite ont déclaré que davantage de rassemblements et de marches de protestation auraient lieu dans les jours à venir. « Cette réforme des retraites est brutale, injuste, injustifiée pour le monde ouvrier », ont-ils déclaré.

Submerger les rues de mécontentement et refuser de continuer à travailler est « le seul moyen de les faire reculer », a déclaré vendredi le représentant syndical CGT Régis Vieceli à l’Associated Press. Il a ajouté: « Nous n’allons pas nous arrêter. »

Macron a fait des modifications proposées aux retraites la principale priorité de son second mandat, arguant qu’une réforme est nécessaire pour rendre l’économie française plus compétitive et empêcher le système de retraite de sombrer dans le déficit. La France, comme de nombreux pays riches, est confrontée à des taux de natalité plus faibles et à une espérance de vie plus longue.

Macron a décidé d’invoquer le pouvoir spécial lors d’une réunion du Cabinet quelques minutes avant un vote prévu à l’Assemblée nationale, où la législation n’avait aucune garantie d’obtenir le soutien de la majorité. Le Sénat a adopté le projet de loi plus tôt jeudi.

Les députés de l’opposition ont demandé au gouvernement de se retirer. Si la motion de censure attendue échoue, le projet de loi sur les retraites sera considéré comme adopté. S’il est adopté, cela signifierait également la fin du plan de réforme des retraites de Macron et obligerait le gouvernement à démissionner, une première depuis 1962.

Macron pourrait reconduire Borne s’il le souhaite, et un nouveau Cabinet serait nommé.

L’alliance centriste de Macron détient le plus de sièges à l’Assemblée nationale, où une motion de censure nécessite également le soutien de la majorité. Les législateurs de gauche et d’extrême droite sont déterminés à voter pour.

Les dirigeants des républicains ont déclaré que leur parti conservateur ne soutiendrait pas la motion. Bien que certains législateurs du parti puissent s’écarter de cette position, on s’attend à ce qu’ils soient une minorité.

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