Sauvetage d’une banque américaine : les grandes banques unissent leurs forces
Les grandes banques américaines ont annoncé jeudi un plan de sauvetage de 30 milliards de dollars pour la First Republic Bank. Cette action a pour objectif d’empêcher la banque de faire faillite et d’éviter une crise bancaire plus importante. Cette banque basée à San Francisco sert une clientèle similaire à celle de la Silicon Valley Bank, qui a échoué la semaine dernière après que les déposants ont retiré environ 40 milliards de dollars en quelques heures.
Subheading 1 : Les problèmes rencontrés par la First Republic Bank
Il semble que la Première République, qui avait des dépôts totalisant 176,4 milliards de dollars au 31 décembre, était confrontée à des problèmes similaires. Le groupe de banques derrière le plan de sauvetage a confirmé que d’autres banques anonymes avaient vu des retraits importants de dépôts non assurés. La Federal Deposit Insurance Corporation assure les dépôts jusqu’à 250 000 $ pour les comptes individuels. Les actions de Republic ont chuté de plus de 60% lundi, même après que la banque a déclaré avoir obtenu un financement supplémentaire de JPMorgan et de la Réserve fédérale.
Subheading 2 : Les grandes banques américaines s’unissent pour sauver la Première République
Dans le cadre du programme d’aide, JPMorgan Chase, Bank of America, Citigroup et Wells Fargo ont convenu d’investir chacun 5 milliards de dollars en dépôts non assurés dans la Première République. Morgan Stanley et Goldman Sachs déposeront chacun 2,5 milliards de dollars à la banque. Les 5 milliards de dollars restants consisteraient en des contributions de 1 milliard de dollars de BNY Mellon, State Street, PNC Bank, Truist et US Bank. Les banques sont notamment venues au secours de l’un de leurs concurrents, tandis que la Silicon Valley Bank a échoué parce que ses clients les plus proches et les plus fidèles – capital-risqueurs et start-ups – ont fui la banque au premier signe de difficulté. Les régulateurs bancaires du pays ont également publié une déclaration louant le plan de sauvetage.
Subheading 3 : Les conséquences du sauvetage de la Première République
Le plan de sauvetage a ravivé les souvenirs de la crise financière de 2008, lorsque les banques sont venues collectivement en aide aux banques les plus faibles au début de la crise. Les banques se sont alors rachetées dans la précipitation afin d’empêcher la crise de se propager davantage. Les 30 milliards de dollars de dépôts non assurés sont considérés comme un vote de confiance envers la Première République, dont la franchise bancaire faisait souvent l’envie de l’industrie. La banque s’adressait à des clients fortunés, dont beaucoup étaient des milliardaires, et leur offrait des conditions financières généreuses.
Subheading 4 : Le gouvernement fédéral intervient pour restaurer la confiance
Le gouvernement fédéral a décidé de protéger tous les dépôts des banques, même ceux qui dépassaient la limite de 250 000 $ par compte individuel de la FDIC. Alors que la crise bancaire a commencé avec la Silicon Valley Bank, les régulateurs ont déclaré aux journalistes plus tôt cette semaine qu’il était devenu nécessaire pour le gouvernement de soutenir le système bancaire car il semblait que davantage de ruées étaient possibles.
Subheading 5 : Les conséquences économiques de la panique bancaire
Le pari de 30 milliards de dollars sur la Première République est considéré comme un rempart contre les futures paniques bancaires. Les actions de nombreuses banques de taille moyenne ont été durement touchées cette semaine, les investisseurs craignant que les déposants ne retirent leur argent et ne se précipitent vers les plus grandes banques du pays.
Subheading 6 : Réactions des acteurs économiques
Les banques américaines ont déclaré que les actions des plus grandes banques américaines reflètent leur confiance dans le système bancaire du pays ». La secrétaire au Trésor Janet Yellen, le contrôleur par intérim de la monnaie Michael Hsu, le président de la Réserve fédérale Jerome Powell et le président de la FDIC Martin Gruenberg ont publié une déclaration commune en louant l’initiative des banques.
Conclusion
Le sauvetage de la Première République est une initiative importante pour éviter une crise bancaire plus importante. Les grandes banques américaines ont uni leurs forces pour protéger un concurrent de la faillite et ont ainsi démontré leur solidité financière. Les réactions positive des régulateurs montrent que ce plan de sauvetage est bénéfique pour le système bancaire tout entier.
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