Suite à l’acte anti-homosexualité en Ouganda, la décision de la Floride de « ne pas dire gay » est renforcée davantage.

Loi anti-homosexualité adoptée en Ouganda, l’administration Biden réagit

La veille de l’adoption de la loi anti-homosexualité par le parlement ougandais, le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, a publié un tweet dans lequel il dénonçait les atteintes aux droits humains de tous les Ougandais qui découleraient de cette législation. L’administration Biden a aussi condamné la décision de la Floride d’étendre l’interdiction d’enseigner aux jeunes enfants les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre.

La loi anti-homosexualité de l’Ouganda

La loi anti-homosexualité adoptée en Ouganda a provoqué l’indignation de la communauté internationale. Anthony Blinken, secrétaire d’État américain, a appelé cette législation « loi anti-homosexualité » et a déclaré qu’elle aurait des conséquences pour tous les Ougandais. « La loi anti-homosexualité adoptée par le parlement ougandais hier porterait atteinte aux droits humains fondamentaux de tous les Ougandais et pourrait annuler les acquis de la lutte contre le VIH/sida. Nous exhortons le gouvernement ougandais à reconsidérer fortement la mise en œuvre de cette législation », a déclaré Blinken. Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, cette loi anti-homosexualité est l’une des actions les plus extrêmes prises contre la communauté LGBTQ dans le monde.

La proposition « ne dites pas gay » de la Floride

La Floride, elle aussi, fait parler d’elle pour ses décisions concernant l’éducation sexuelle. En effet, le ministère de l’Éducation de Floride a soumis une nouvelle proposition qui prolongerait l’interdiction d’enseigner la question de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre jusqu’à la 12ème année. L’année dernière, le gouverneur républicain, Ron DeSantis a signé une loi interdisant l’enseignement de ces sujets en classe pour les élèves de la maternelle à la troisième année. Cette loi a été surnommée le projet de loi « ne dites pas gay ». Selon les critiques, cette nouvelle proposition est complètement fausse. En vertu de la règle, les enseignants peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires s’ils discutent de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre. Le State Board of Education doit voter sur la règle à la réunion du 19 avril.

Les réactions à ces deux décisions

Les décisions prises en Ouganda et en Floride ont suscité une vague de réactions à travers les États-Unis et la communauté internationale. L’administration Biden a publiquement condamné ces actions. Pour ceux qui ont critiqué l’Ouganda, telle que l’Organisation des Nations Unies pour les droits de l’homme, l’adoption de cette loi est un exemple de violation des droits de la personne. Les militants des droits des LGBTQ ont fortement critiqué la proposition de la Floride, dénonçant l’attaque des droits des minorités. Ces décisions sont perçues comme étant en contradiction avec les engagements en faveur des libertés individuelles et des droits humains.

Conclusion

L’adoption de la loi anti-homosexualité en Ouganda et la proposition « ne dites pas gay » de la Floride ont soulevé de vives critiques et indignations dans toute la communauté internationale. L’administration Biden a clairement exprimé son désaccord avec ces deux décisions et a qualifié la proposition de la Floride de complètement fausse. Néanmoins, il est important de rappeler que ces décisions ont toujours une incidence sur les droits de la personne et que nous devons continuer à lutter pour la protection et la promotion des droits de tous.

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