Customize this title in frenchDes «groupes terroristes armés» tuent des dizaines de civils dans le nord-est du Burkina Faso

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Quarante-quatre civils ont été tués par des « groupes terroristes armés » dans deux villages du nord-est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne, a annoncé samedi un gouverneur régional.

Le bilan provisoire de « cette attaque ignoble et barbare » qui a visé dans la nuit de jeudi les villages de Kourakou et Tondobi dans le nord-est du Burkina Faso « est de 44 civils tués et d’autres blessés », a indiqué Rodolphe Sorgho, lieutenant-gouverneur de la région du Sahel.

Sorgho a déclaré que 31 personnes étaient mortes à Kourakou et 13 à Tondobi.

Le responsable régional a déclaré qu’une offensive de l’armée a mis « hors de combat les groupes terroristes armés » qui ont perpétré les tueries.

Le gouverneur a également assuré que « des actions de stabilisation de la zone sont en cours ».

Le pays appauvri du Sahel est aux prises avec une campagne de sept ans menée par des djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique.

Un habitant de Kourakou a déclaré à l’AFP qu' »un grand nombre de terroristes ont fait irruption dans le village » jeudi soir.

« Toute la nuit, on a entendu des coups de feu. C’est vendredi matin qu’on a vu qu’il y avait plusieurs dizaines de morts », a-t-il ajouté.

Les habitants ont déclaré que le village avait été pris pour cible en représailles au lynchage de deux djihadistes quelques jours plus tôt qui avaient tenté de voler du bétail.

C’était l’une des attaques les plus meurtrières depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré lors d’un coup d’État en septembre dernier,

En février, 51 soldats ont été tués lors d’une attaque contre Déou, dans l’extrême nord du pays.

Les dernières attaques jumelles se sont produites près du village de Seytenga, où 86 civils ont été tués en juin dernier dans l’une des attaques les plus sanglantes d’une insurrection de longue date.

Le nouveau chef militaire du Burkina Faso a promis cette semaine d’intensifier une « offensive dynamique » contre les djihadistes après une série d’attaques d’insurgés depuis le début de l’année.

« La dynamique offensive en cours ces dernières semaines va s’intensifier pour contraindre les groupes armés à déposer les armes », a déclaré le colonel Célestin Simpore à l’issue d’une cérémonie de passation de pouvoir suite à sa nomination la semaine dernière.

Depuis que les djihadistes ont lancé leur campagne depuis le Mali voisin en 2015, plus de 10 000 civils, soldats et policiers ont été tués, selon une estimation d’une ONG, et au moins deux millions de personnes ont été déplacées.

Les chiffres officiels indiquent que les djihadistes contrôlent effectivement environ 40 % du pays.

Les frustrations au sein de l’armée ont conduit à deux coups d’État militaires l’année dernière. Traoré, arrivé au pouvoir en septembre, a juré de riposter et de récupérer le territoire conquis.

Mais les jihadistes ont mené une succession de raids et d’embuscades depuis le début de l’année, infligeant un lourd tribut aux civils et aux convois escortés par des militaires.

L’armée assiégée du Burkina a récemment acquis des drones fabriqués à l’étranger et diffuse régulièrement des séquences vidéo de frappes contre de prétendus terroristes et des troupes décrites comme reconquérant et sécurisant le territoire perdu.

Depuis que Traoré a pris le pouvoir l’année dernière, les activités de tous les partis politiques et organisations de la société civile du pays ont été suspendues.

(AFP)

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