Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
La psychologie a certes développé des méthodes précises pour reconnaître le type de « sauteur », mais il suffit parfois d’observer la personne dans son environnement habituel. Par exemple sur l’autoroute : le pousseur arrive en trombe, fait clignoter les phares, au final il gagne toujours. Soit à l’arrêt de bus : celui qui est devant ne laisse pas descendre les autres passagers, il est insulté, mais peu importe, au final il obtient la dernière place libre. Ou au supermarché. Un sous-groupe de l’espèce mérite particulièrement d’être mentionné ici : le pousseur qui prétend avoir raison.
Cela se produit chaque fois qu’une deuxième caisse s’ouvre. Imaginez un supermarché dans le quartier, le nom n’a pas d’importance ici, c’est l’heure de fermeture et l’humeur des clients fatigués n’est pas des meilleures. Ça fait dix minutes que tu attends pour payer le peu de choses dans le panier, tu te plains de la maigreur de l’effectif, du manque de personnel, oh, tout allait mieux avant, des choses comme ça. Jusqu’à ce que le caissier tant attendu apparaisse enfin de nulle part. Hourra, pensez-vous. Mais avant que vous n’ayez mis un et un ensemble, le grand mélange a déjà eu lieu.
Ou peut-être faudrait-il dire : la grande amnésie. En une nanoseconde, la foule oublie ce que vous n’oubliez jamais à la poste, dans les toilettes ou ailleurs et, curieusement, vous faites au supermarché : la commande existante. Vous connaissez le résultat. Ceux qui attendent le plus longtemps sont toujours là où ils étaient, leur chariot coincé parmi les œufs Kinder surprise ou les bonnes affaires inutiles. Ceux qui sont arrivés en dernier sont en tête après un sprint court mais efficace – et ils mettent leurs affaires à la ceinture avec une grande nonchalance.
Ce qui est bizarre, cependant, c’est que les représentants du principe « premier arrivé, premier servi » sont d’avis qu’ils agissent en toute légalité. Et malheureusement, ils le font, car il n’y a pas de règles fixes à la caisse du supermarché. Équité, courtoisie ou étiquette ? Oh non, c’est une question de minutie. Et d’ailleurs, comme la plupart des Bavarois sont catholiques, c’était déjà écrit dans l’Évangile selon Matthieu : « Les derniers seront les premiers ». C’est ce que tu voulais dire, n’est-ce pas ?